vendredi 12 novembre 2021

Livre - Après - Stephen King



PARFOIS GRANDIR
VEUT DIRE FAIRE FACE A SES DEMONS

Fils d’une mère seule qui galère, Jamie Conklin veut juste une enfance ordinaire. Mais Jamie n’est pas un enfant comme les autres. Né avec une capacité hors du commun que sa mère a poussé à garder secret, Jamie peut voir ce que personne d’autre ne peut et apprendre ce que personne d’autre ne peut. Mais le coût de son talent est bien plus élevé que ce que Jamie ne peut imaginer, et il le découvre lorsqu’un détective de la police de New York le convainque dans la poursuite d’un tueur qui a menacé de frapper depuis l’au-delà.
-----
Description de l'éditeur français :
Grandir, c'est parfois affronter les démons qui vous hantent.
Jamie n'est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n'a pas de prix, il peut lui couter cher. C'est ce que Jamie va découvrir lorsqu'une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper... depuis sa tombe.
Obsédant et émouvant, le nouveau roman de Stephen King nous parle d'innocence perdue et des combats qu'il faut mener pour résister au mal.

Le nouveau héros du maître de l’horreur, Jamie, n’a que 6 ans, et il peut voir les morts. Un don qu’il essaie de maîtriser tout au long de ce roman court, mais dense.

Jamie, petit garçon qui vit avec sa mère, possède un don particulier : il voit les morts, du moins durant les quelques jours qui suivent leur trépas. Mieux, il peut même leur parler, avant qu’ils ne s’évanouissent dans les limbes. Une aptitude qui l’effraie et ne souhaite pas vraiment utiliser jusqu’à ce qu’un jour, il n’ait plus le choix…


Le point de départ de ce nouveau roman de Stephen King fait inéluctablement penser au « Sixième sens », le film avec Bruce Willis signé M. Night Shyamalan, sorti en 1999. Mais, même à partir d’un postulat déjà bien usé, le maître de l’horreur arrive à trousser une histoire originale. Largement septuagénaire, l’écrivain arrive pourtant à se glisser dans la peau d’un gamin dix fois moins âgé et à nous faire partager sa vie quotidienne, ses joies et ses peines, sa manière d’appréhender le surnaturel. Le tout d’une écriture toujours élégante, et qui n’insiste pas sur les scènes horribles et glaçantes qui parsemaient les ouvrages précédents de l’auteur.


Autre différence, le livre dépasse à peine, en traduction française, les 300 pages, ce qui en fait un texte plutôt ramassé pour King, fournisseur habituellement de bons gros pavés. Mais cela n’altère pas la qualité de ce « Après », court mais dense et accrocheur.


Les fans de Stephen King seront également heureux d’apprendre qu’une nouvelle inédite de l’auteur, « Willie le zinzin », qui ne sera disponible qu’en début d’année prochaine aux États-Unis, figure au programme du numéro d’octobre de l’excellente revue spécialisée dans la science-fiction et le fantastique, Bifrost (11,90 euros, par abonnement, mais aussi disponible dans les grandes librairies ou les Fnac). Un texte court, mais doté d’une chute percutante !


Aucun commentaire:

Vocabulaire - Syndrome de l'imposteur

 Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, phénomène de l'imposteur, expérienc...