samedi 30 décembre 2017

Evangile selon Jean

Traduction Crampon (1864) Traduction du Prologue de l'évangile selon Jean par Augustin Crampon3 (rédaction: 1864; édition: 1894): Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, envoyé de Dieu ; son nom était Jean. Celui-ci vint en témoignage, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui : non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière. La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde. Il (le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, Qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés. Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, (et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle qu’un fils unique tient de son Père) tout plein de grâce et de vérité. Jean lui rend témoignage, et s’écrie en ces termes : « Voici celui dont je disais : Celui qui vient après moi, est passé devant moi, parce qu’il était avant moi. » et c’est de sa plénitude, que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce ; parce que la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père c’est lui qui l’a fait connaître.

Fin d'année LAMA ....table

jeudi 28 décembre 2017

CdC: Jean d'Ormesson "Dieu, sa vie, son œuvre"

"En ce temps là, le temps n'existait pas encore. Et le tout et le rien ne se distinguaient pas l'un de l'autre........"

mercredi 20 décembre 2017

CdC; Christologie : du IIe au XXIe siècle Françoise Breynaert

La christologie est la discipline de la théologie dogmatique chrétienne qui étudie la personne, la doctrine et l’œuvre de Jésus-Christ1. Elle traite plus particulièrement de la nature de Jésus et de son rapport à Dieu : Jésus est-il le fils de Dieu, le fils adoptif, un être purement humain ou purement divin ?

lundi 18 décembre 2017

Frère Isidore de l'abbaye de Boscodon

“Nous marchions le long du chemin dans la rosée de l’aube De temps à autre,nos bâtons de marche Ecartaient les ronces désordonnées Nous mettions dans nos silences La beauté du jour, Nos pas s’appuyaient sur cette beauté Seul comptait pour nous Le sens des choses...” (Isidore...)

dimanche 10 décembre 2017

A la découvert de Thérèse d'Ávila

Sainte Thérèse d'Ávila (en religion : Teresa de Jesús), née le 28 mars 1515 à Gotarrendura (Vieille-Castille) et morte le 4 octobre 1582 à Alba de Tormes en Espagne, est une religieuse espagnole, réformatrice de l'Ordre du Carmel au XVIe siècle, sainte et docteur de l'Église. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne. " Je suis tienne, puisque tu m'as créée, Tienne, puisque tu m'as rachetée, Tienne, puisque tu me supportes, Tienne, puisque tu m'as appelée, Tienne, puisque tu m'as attendue, Tienne puisque je ne suis pas perdue, Que veux-tu faire de moi ? "

jeudi 23 novembre 2017

A Randol - Rencontre avec Cécile Bruyère

Madame Cécile Bruyère (1845-1909), première abbesse de l'Abbaye Sainte-Cécile de Solesmes, est une figure marquante de l'histoire de la spiritualité française de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Cécile est son prénom de religion, puisque ses parents l'appelaient "Jenny".

mercredi 22 novembre 2017

Abbaye Notre Dame de Randol - Moines Bénédictins - 21/11 au 1/12

Commentaire sur le Cantique des Cantiques

Benoît Standaert est moine bénédictin, de l’abbaye de Saint-André près de Bruges. Il vit aujourd’hui en ermite près de Malmedy. Exégète et auteur spirituel, il a commenté notamment L’Évangile selon Marc (Gabalda, 2010) et rédigé plusieurs ouvrages de spiritualité, dont Sagesse comme art de vivre (Bayard, 2009) ou Les trois colonnes du monde (Albin Michel, 2012), avec une application originale de cette triple clef à saint Paul : Le ministère de Paul. Parole, prière, miséricorde (Médiaspaul, 2016).

mercredi 15 novembre 2017

Thomas Merton

"Les cisterciens sont comme des arbres qui donnent l’oxygène de la pierre"

mardi 14 novembre 2017

« Le Verbe est venu en moi » Saint Bernard de Clairvaux

 

 "Et maintenant, souffrez un peu ma folie. Je veux raconter, car je m'y suis engagé, comment cela se produit en moi. Ce n'est certes pas convenable, mais je ne sais vraiment me dévoiler que pour être utile et, si vous en tirez quelque profit, mon audace sera pardonnée ; si ce n'est pas le cas, je la confesserai. Je l'avoue, le Verbe est venu en moi - je parle comme un insensé - , et à plusieurs reprises. S'il est entré souvent en moi, je ne l'ai pas toujours senti entrer. J'ai senti qu'il était là, je me souviens de sa présence ; j'ai pu parfois pressentir sa venue, mais je n'ai jamais eu le sentiment précis de son entrée, ni de son départ. D'où est-il venu en mon âme, où est-il reparti en la quittant, par où a-t-il pénétré et est-il sorti, encore aujourd'hui je l'avoue que je l'ignore, selon cette parole : Tu ne sais ni d'où il vient ni ou il va (Jean 3,8). Cela n'est toutefois pas surprenant, puisqu'il est lui-même celui à qui a été dit : Et tes traces ne seront pas reconnues (Psaume 76, 20). Il n'est certainement pas entré par les yeux, car il n'a pas de couleur, ni par les oreilles, car il ne fait pas de bruit, ni par les narines, car il ne se mêle pas à l'air, mais à l'âme, n'affecte pas l'air, mais le produit ; il n'est pas venu non plus par le gosier, car il ne peut être avalé ou absorbé, et je ne l'ai pas découvert par le toucher, car il est impalpable. Par où est-il donc entrée ? Il ne fait pas partie, en effet, des éléments de l'extérieur. D'autre part, il n'est pas venu de l'intérieur de moi, puisqu'il est bon et qu'en moi, je le sais, il n'est rien de bon. Je suis monté au sommet de mon être, mais le Verbe règne plus haut encore. Je suis aussi descendu au plus profond de moi, en explorateur curieux, et l'ai trouvé encore plus bas. Lorsque j'ai regardé au-dehors, je l'ai découvert hors de tout ce qui m'est extérieur ; lorsque j'ai regardé au-dedans, il était encore plus à l'intérieur.

" Extrait de " Le livre des Sagesses ", Ed. Bayard, 2002, p. 1202 Sermons sur le Cantique des cantiques, 74, 5-7, traduction Ludovic Viallet, d'apèrs le texte latin de J. Leclercq, C. H. Talbot, H. M. Rochais [ed.], Sancti Bernardi Opera, vol. II, Rome, Editiones cisterciennes, 1958, p. 242-244.

Vocabulaire - Syndrome de l'imposteur

 Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, phénomène de l'imposteur, expérienc...