La bataille de Vouillé
LES MÉROVINGIENS
LE CHEMIN VERS LA GLOIRE
VOUILLE
Vouillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Cette famille descend des peuples Francs saliens qui se sont installés dès le Vème siècle dans les régions de Cambrai et de Tournai, en Belgique. L’Histoire de la dynastie est marquée par l’apparition d’une forte prédominance de la culture chrétienne au sein de l’aristocratie. Elle se caractérise aussi par l’implantation croissante de l’Église, par une économie qui se développe suite à l’effondrement de l’Empire romain d’Occident.
Le nom « Mérovingien » provient du roi Mérovée, ancêtre semi-mythique de Clovis (466-511).
Les Mérovingiens, sous l’Ancien Régime et au XIXème siècle, sont désignés par certains légistes et historiens français comme étant la « première race » des rois francs.
SOMMAIRE
La bataille de Vouillé se déroule au printemps 507. Elle oppose l’armée des Wisigoths et des Auvergnats au sud, à celle des Francs au nord. L’issue de la bataille verra la victoire des Francs ; les Wisigoths perdront leur roi Alaric II, tué au combat. Ces derniers abandonneront à leurs vainqueurs un territoire immense entre la Loire et les Pyrénées, qui représente de nos jours le midi de la France.
VOUILLE, SIGNE AVANT-COUREUR VERS LA GLOIRE
Plusieurs motifs mènent Clovis vers Vouillé. Ils sont à la fois diplomatiques, militaires, politiques et religieux. Nonobstant, toutes ces raisons sont placées sous les meilleurs auspices. La bataille qui s’annonce permettra au roi des Francs, une fois victorieux, de s’emparer du Sud-Ouest de la France. En outre, il se rendra maître de la presque totalité du royaume wisigoth d’Alaric II
Les Wisigoths migrèrent depuis la région de la mer Noire, et s’installèrent vers 270-275 dans la province romaine abandonnée de Dacie (actuelle Roumanie), au sein de l’Empire romain.
Dès 376, ils migrèrent à nouveau vers l’ouest, et vécurent au sein de l’Empire romain d’Occident, en Hispanie et en Aquitaine.
Les Wisigoths vont habilement conserver l’organisation civile gallo-romaine existante, ne s’appropriant exclusivement que les affaires politiques, militaires et la collecte de l’impôt. Le royaume wisigoth devient ainsi rapidement prospère et suscitera les convoitises des Francs.
Alors qu’il galope vers Poitiers, Clovis sait qu’il va devoir livrer un combat crucial contre son ennemi Alaric II le roi des Wisigoths. En fait, le roi des Francs se présente comme le défenseur du catholicisme contre l’arianisme.
Plusieurs événements l’assurent d’une victoire certaine. En effet, Théodoric (425-526), le roi ostrogoth d’Italie, est dans l’expectative, forcé à l’inaction. Son armée n’a-t-elle pas, quelques mois plus tôt, fait une incursion au-delà de la frontière grecque, et battu une armée romaine, à la grande colère de l’empereur d’Orient Anastase (430-518) ? Ce dernier, considérant cette agression comme un casus belli, exige une intervention armée en représailles. Dès lors, il envoie des troupes répandre la mort et le sang sur les côtes italiennes.
Les Ostrogoths apparaissent dans l’Antiquité et poursuivent leur migration jusqu’à l’Antiquité tardive. Ils se révélèrent dans les bassins de la Vistule, puis du Dniepr et du Boug méridional, d’où ils seront chassés par les Huns. Puis ils ravageront les Balkans pour finalement conquérir l’Italie, sous le règne de Théodoric le Grand.
Une petite minorité restera en Crimée.
Toutes ses forces étant engagées à défendre son territoire, Théodoric le Grand n’a plus les moyens de porter secours à son allié Wisigoth, Alaric II. En plus, l’empereur d’Orient a signé un accord d’assistance avec Clovis. Cette négociation a pu être réalisée grâce l’intermédiaire de Sigismond, le fils de Gondebaud, le roi des Burgondes, au grand désappointement de Théodoric !
Au Ier siècle, ils migrent vers l’actuelle Poméranie aux bouches de l’Oder.
Au IIème siècle, ils s’établissent en Silésie, aux sources de la Vistule.
Vers la fin du IIIème siècle, ils font mouvement vers l’Elbe, puis vers le Main.
À la fin du IVème siècle, à la suite de la migration des Vandales et Alains en Gaule romaine, ils s’établissent aux abords du Rhin, en Germanie supérieure. Ils constituent ainsi un premier royaume en 413.
En 436, ils seront battus par les Huns en Germanie inférieure.
A la fin des Migrations germaniques de la fin de l’Antiquité, les Burgondes s’établissent durablement dans le centre-est de la Gaule, comme peuple fédéré de l’Empire romain d’Occident. Au Vème siècle, lors de l’effondrement de ce dernier, les Burgondes y fondent un royaume couvrant initialement une grande partie des actuelles régions suivantes : Bourgogne, Franche-Comté, Savoie, Lyonnais, Dauphiné et Suisse romande.
Dès 534, le Royaume des Burgondes est absorbé dans l’Espace Mérovingien en tant que « Regnum Burgundi », futur Royaume de Bourgogne.
THÉODORIC LE MÉDIATEUR
Conscient de son infortune dans cet imbroglio stratégique, Théodoric veut faire jouer sa diplomatie. Il n’hésitera pas à user de ses relations envers les puissants d’Europe. En 504, une première tentative de paix aura lieu entre les deux protagonistes, à Amboise sur la Loire. Cependant, malgré les bonnes intentions affichées de part et d’autre, la tension entre les deux belligérants ne fera que s’accroître.
Par l’intermédiaire de son secrétaire Cassiodore, Théodoric échange une suite de correspondances avec les deux camps. S’adressant à Alaric II son allié wisigoth qu’il ne peut aider, il lui recommande patience et mesure face à Clovis, le puissant roi des Francs.
Concernant Gondebaud, le roi des Burgondes, Théodoric se montre aimable et lui conseille de ne pas prendre part à cette « querelle de jeunes gens batailleurs ». Cependant, il n’hésite pas à le menacer de ripostes, si toutefois celui-ci passait outre et faisait intervenir ses troupes burgondes.
Puis il s’adresse à Clovis et le menace directement: « C’est avoir la fougue bien impatiente que de se précipiter sur les armes… Que s’éloigne ce conflit où l’un d’entre nous pourrait se plaindre d’être écrasé ».
LE CHEMIN VERS LA VICTOIRE
VOUILLE
Vouillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Cette famille descend des peuples Francs saliens qui se sont installés dès le Vème siècle dans les régions de Cambrai et de Tournai, en Belgique. L’Histoire de la dynastie est marquée par l’apparition d’une forte prédominance de la culture chrétienne au sein de l’aristocratie. Elle se caractérise aussi par l’implantation croissante de l’Église, par une économie qui se développe suite à l’effondrement de l’Empire romain d’Occident.
Le nom « Mérovingien » provient du roi Mérovée, ancêtre semi-mythique de Clovis (466-511).
Les Mérovingiens, sous l’Ancien Régime et au XIXème siècle, sont désignés par certains légistes et historiens français comme étant la « première race » des rois francs.
SOMMAIRE
La bataille de Vouillé se déroule au printemps 507. Elle oppose l’armée des Wisigoths et des Auvergnats au sud, à celle des Francs au nord. L’issue de la bataille verra la victoire des Francs ; les Wisigoths perdront leur roi Alaric II tué au combat. Ces derniers abandonneront à leurs vainqueurs un territoire immense entre la Loire et les Pyrénées, qui représente de nos jours le midi de la France.
Ce document instaure un nouveau droit à l’usage des Wisigoths et des Gallo-Romains (établi sur la base du Code Théodosien romain, mais enrichi), qui confirme la prépondérance des premiers sur les seconds.
Alaric II, le roi des Wisigoths, dans sa grande sagesse et pour s’attirer les bonnes grâces des populations gallo-romaines de son royaume, confie à des jurisconsultes gallo-romains (les prudentes) le soin de rédiger ce code, qui restera en vigueur en France pendant plus de 300 ans, jusqu’à Charles le Chauve.
Au printemps 507, faute de soutien populaire, les Wisigoths seront battus par Clovis et ses Francs à Vouillé, dans le Poitou. Ils abandonneront l’Aquitaine pour se replier au-delà des Pyrénées.
Ci-dessus une enluminure du bréviaire d’Alaric recopié sous Charlemagne (vers l’an 800), représentant à gauche l’empereur Théodose et ses deux fils, et à droite les 4 jurisconsultes gallo-romains l’ayant rédigé : on y lit des noms comme Paulus ou Gneius.
CONTEXTE
Au cours des années 490, les Francs effectueront au moins deux tentatives militaires vers le sud (en 496 et 498), dirigées contre le royaume wisigoth de Toulouse.
Le général wisigoth Suatrius sera battu par l’armée franque de Clovis qui s’emparera de Burdigala (Bordeaux).
Fort du soutien d’Anastase, l’Empereur romain d‘Orient (qui est très préoccupé des projets expansionnistes des Goths chrétiens ariens), Clovis entre en guerre contre les Wisigoths. Ces derniers règnent sur la presque totalité de la péninsule ibérique et le sud-ouest de la Gaule (la Septimanie ou « marquisat de Gothie »), jusqu’à la Loire au nord et jusqu’aux Cévennes à l’est.
Les Wisigoths migrèrent depuis la région de la mer Noire, et s’installèrent vers 270-275 dans la province romaine abandonnée de Dacie (actuelle Roumanie), au sein de l’Empire romain.
Dès 376, ils migrèrent à nouveau vers l’ouest, et vécurent au sein de l’Empire romain d’Occident, en Hispanie et en Aquitaine.
Les Wisigoths vont habilement conserver l’organisation civile gallo-romaine existante, ne s’appropriant exclusivement que les affaires politiques, militaires et la collecte de l’impôt. Le royaume wisigoth devient ainsi rapidement prospère et suscitera les convoitises des Francs.
SITUATION
Au printemps 507, l’armée franque de Clovis traverse la Loire et se dirige sur Poitiers. Dans l’autre camp, les forces wisigothes, commandées par le roi Alaric II progressent en direction du nord pour contenir l’avance des Francs. Alaric espère toujours qu’il aura le soutien de Théodoric (425-526), le roi ostrogoth d’Italie.
Les Ostrogoths apparaissent dans l’Antiquité et poursuivent leur migration jusqu’à l’Antiquité tardive. Ils se révélèrent dans les bassins de la Vistule, puis du Dniepr et du Boug méridional, d’où ils seront chassés par les Huns. Puis ils ravageront les Balkans pour finalement conquérir l’Italie, sous le règne de Théodoric le Grand.
Une petite minorité restera en Crimée.
Après une longue marche, les Francs arrivent en Poitou.
Clovis fait dresser son camp face à son adversaire, l’ennemi wisigoth, retranché dans l’oppidum romain de Séneret.
L’affrontement qui s’annonce aura lieu à une quinzaine de kilomètres, au sud-ouest de Poitiers.
Le jour commence à pointer sur le champ de bataille de Vouillé, et les soldats des deux camps sont prêts à déchaîner le feu et le sang. Sous peu, Clovis, après avoir tué de ses propres mains Alaric II sera à la tête d’un territoire s’étendant des Flandres à l’Aquitaine.
Avant le combat, l’impétueux roi des Francs a exhorté ses troupes. Il veut avoir de leur part un soutien sans faille dans la bataille qui s’annonce contre Alaric II
Progressivement, ses guerriers convergent des provinces nordiques vers la Loire. Peut-être ont-ils traversé le fleuve à Amboise, ou alors à Tours.
Ils l’ont probablement franchi sur l’un des rares ponts encore debout qui n’a pas été détruit par les Wisigoths (pris d’une peur panique à l’avancée des Francs).
Nonobstant, les troupes franques ont campé un certain temps à Tours, la cité de Saint Martin, apôtre des Gaules.
Sur le tombeau du saint homme, Clovis réitère ses ambitions : celles d’un roi catholique défendant la chrétienté orthodoxe contre l’hérésie arienne.
C’est d’ailleurs ce qui va apporter à ce combat une particularité inédite. Tout au long de l’expédition menée par les forces franques, le pillage sera interdit. Clovis a expressément précisé par un édit qu’aucune exaction ne serait tolérée à l’encontre des populations locales. Seules l’eau courante et l’herbe fraîche seront autorisées à être collectées par l’armée en campagne, sans risquer la colère du roi.
L’ARMÉE DE CLOVIS SE MET EN ROUTE VERS POITIERS
Le gros des troupes amorce son départ en continuant son chemin vers le sud. Les forces franques suivent la voie romaine de Tours à Poitiers et franchissent la Vienne à gué.
Le matin de la bataille de Vouillé, Clovis et ses gens se trouvèrent coincés devant la Vienne en crue, entre Lussac-les-Châteaux et Civaux. Ayant imploré le Seigneur, Clovis eut un signe de celui-ci sous la forme d’une biche. D’une taille extraordinaire, elle franchit la rivière devant le roi, lui montrant ainsi où traverser à gué. Clovis et son armée purent alors continuer leur chemin vers Poitiers.
Pour quelle raison Clovis fait-il converger ses forces vers Poitiers ?
La cité se situe à l’intersection de plusieurs voies de communication vitales. L’une se dirige vers Angers, d’où l’on peut faire venir des renforts ; l’autre vers Burdigala (Bordeaux), la capitale d’Alaric, et la dernière vers l’Auvergne, où se trouvent les alliés Burgondes.
Au Ier siècle, ils migrent vers l’actuelle Poméranie aux bouches de l’Oder.
Au IIème siècle, ils s’établissent en Silésie, aux sources de la Vistule.
Vers la fin du IIIème siècle, ils font mouvement vers l’Elbe, puis vers le Main.
À la fin du IVème siècle, à la suite de la migration des Vandales et Alains en Gaule romaine, ils s’établissent aux abords du Rhin, en Germanie supérieure. Ils constituent ainsi un premier royaume en 413.
En 436, ils seront battus par les Huns en Germanie inférieure.
A la fin des Migrations germaniques de la fin de l’Antiquité, les Burgondes s’établissent durablement dans le centre-est de la Gaule, comme peuple fédéré de l’Empire romain d’Occident. Au Vème siècle, lors de l’effondrement de ce dernier, les Burgondes y fondent un royaume couvrant initialement une grande partie des actuelles régions suivantes : Bourgogne, Franche-Comté, Savoie, Lyonnais, Dauphiné et Suisse romande.
Dès 534, le Royaume des Burgondes est absorbé dans l’Espace Mérovingien en tant que « Regnum Burgundi », futur Royaume de Bourgogne.
Le roi des Francs a rassemblé autour de lui les meilleurs de ses guerriers, aussi bien parmi ses cavaliers que parmi la piétaille (fantassins). Les forces de Clovis comptent dans leurs rangs, hormis les Francs ripuaires, les intrépides cavaliers armoricains. En tout, cette masse combattante singulière doit être forte d’à peu près trois mille hommes, prêts à donner leur vie pour leur roi.
En face, l’armée d'Alaric est en infériorité numérique. Elle est loin d’être une force de qualité comme celle de Clovis. C’est un mélange hétéroclite et composite de plusieurs escadrons d’origines diverses. Elle se compose de mercenaires recrutés et payés par le roi, mais éparpillés en petites formations le long de la Loire. On y a incorporé des Gallo-Romains, laïcs et clercs (ceux-ci, enrôlés de force, sont terrifiés à l’idée de se faire massacrer). Cette troupe rassemble aussi des Auvergnats placés sous le commandement d’Apollinaire, (célèbre Romain qui lutta toute son existence contre l’hérésie). Toute cette masse informe s’est retranchée dans l’ancien camp romain de Céneret.
Malgré ses inquiétudes Alaric se décide à déclencher les hostilités. L’affrontement, qui débute à l’aube, a lieu dans la plaine de Vouillé, près de Poitiers.
Soudain les cors sonnent : c’est le signal de l’attaque ; la boucherie va commencer. Clovis met en place une stratégie assez simple et étonnante. Sa cavalerie, par des chevauchées directes et ciblées, a pour mission d’enfoncer dans un premier temps les lignes avancées de l’ennemi wisigoth. Puis elle doit se replier rapidement. Pendant ce temps, dans le désordre ainsi créé, la piétaille achèvera le travail et répandra, parmi les forces d'Alaric, la mort et la désolation. Cette action, faite de charges à répétition, devra ainsi se renouveler jusqu’à la fin de la bataille.
Quant aux cavaliers wisigoths, il semble que leur tactique soit à peu près similaire à celle des Francs. Ils se lancent à l’assaut des lignes ennemies et viennent buter contre une muraille de francisques et de lames acérées.
Clovis est impatient d’en découdre avec son ennemi. Incapable de se tenir loin de la bataille, il veut se fondre avec ses hommes au centre de la mêlée. Il s’élance donc « à bride abattue » sur son cheval blanc, sa crinière blonde (symbole de la grandeur mérovingienne) volant aux quatre vents.
Il cherche son ennemi le roi des Wisigoths, Alaric II pour un corps à corps. Soudain, il tombe nez à nez avec lui ! le voilà à sa merci ! Les deux hommes se fixent du regard dans un ultime face à face. Clovis se rue sur Alaric II ; sa monture lancée puissamment désarçonne le roi des Wisigoths. Il ne reste plus qu’à l’achever avec son angon (lance ou javelot). Alors que Clovis s’apprête à lui donner le coup de grâce, il s’en faut de peu pour qu’il ne soit lui-même touché au flanc par les scramaxes de deux soldats ennemis.
Pour Alaric IIc’est la fin. Immobilisé au sol, il ne survivra pas au piétinement des sabots des chevaux en furie ; il sera tué par Clovis en personne.
Affolés par la mort soudaine de leur roi, les Wisigoths commencent à reculer. La bataille change subitement de physionomie et les Francs se lancent à la poursuite de l’ennemi en pleine déroute. Les coups meurtriers pleuvent sur les malheureux fuyards ; et ceux-ci seront massacrés par les Francs euphoriques.
Dans la confusion la plus totale, des seigneurs réussiront à sauver de peu le fils d'Alaric II (502-531), le jeune Amalaric. Le futur roi wisigoth d’Hispanie parviendra à rejoindre l’Espagne.
CLOVIS DÉCLARE LE PILLAGE INTERDIT
Nonobstant, un de ses guerriers va enfreindre cette directive en s’appropriant du foin, emprunté dans la grange d’un paysan pour nourrir son cheval. Ce n’est en quelque sorte qu’une petite rapine concernant de l’herbe sèche ! Et Clovis n’a-t-il pas permis le prélèvement d’herbe ?
Lorsque le roi franc aura connaissance de ce larcin, il n’hésitera pas à faire exécuter le malheureux voleur de foin.
On ne prend pas les décisions du roi comme çà, à la légère ! On ne plaisante pas avec son roi et avec les motifs justes et pieux qui servent de prétextes à ses conquêtes.
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