vendredi 10 avril 2009

Livre - H - Contre les hérésies - Démonstration de la prédication apostolique - Saint Irénée de Lyon


 La vie d'Irénée, évêque de Lyon vers 177, est peu connue dans ses détails. En revanche, son grand ouvrage « Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur », couramment désigné sous le titre « Contre les hérésies », éclaire la personnalité de l'évêque de Lyon et révèle, par-delà son intelligence vive des mystères de la foi, sa vocation de pasteur lucide, pleinement conscient des responsabilités qui lui incombent à un moment clé de l'histoire de l'Église, quand l'hérésie gnostique gagne du terrain et menace de submerger les communautés chrétiennes. La présente traduction, publiée dans la collection « Sources chrétiennes » en neuf volumes, se veut accessible à un large public : elle est donnée sans appareil technique et annotation, à l'exception des notes indispensables à la compréhension du texte.

 

 


« Tel est le chemin de la vie », dit, à la fin du petit livret de la « Démonstration », Irénée, évêque de Lyon dans la seconde moitié du IIe siècle. Il vient ainsi de reprendre succinctement, en faveur d'un ami qu'il appelle Marcien, son grand ouvrage : il a laissé les hérésies de côté, et s'applique sobrement à mettre en relief les aspects positifs de la doctrine chrétienne. Celle-ci, appuyée sur l'Ancien et le Nouveau Testament, conduit, à travers les vérités qu'elle transmet, droit au but du chemin, à la Vie. Ce livret eût été perdu sans la traduction arménienne dans laquelle il a été précieusement conservé. Il convenait d'en refondre entièrement l'édition, car d'heureuses publications de fragments arméniens ces dernières années ont apporté des éléments d'information qui exigeaient un nouvel examen du texte. À cet examen, le P. A. Rousseau, déjà éditeur de la grande œuvre d'Irénée et spécialiste de l'arménien, s'est livré avec le talent et la minutie qu'on lui connaît. Le résultat en est cette publication où latin, grec, arménien se côtoient et se renforcent pour donner une traduction française qui devrait satisfaire aussi bien les savants férus d'authenticité que les chrétiens qui veulent se nourrir de la pensée d'Irénée.
 

 

KTO - Saint Irénée de Lyon

Pour fêter avec le diocèse de Lyon l’année Saint-Irénée qui vient d’être inaugurée le 28 juin 2019 par Mgr Dubost, La Foi prise au mot votre propose de découvrir Saint Irénée de Lyon, haute figure de l’Église du IIe siècle. En effet, quoique son fameux ouvrage Contre les Hérésies soit l’un des grands traités patristiques, nous n’avons pas eu l’occasion d’en parler dans nos séries sur les Docteurs de l’Église, puisque traditionnellement, Irénée n’en fait pas partie. Qui fut-il ce second évêque de Lyon, né vers 130 et mort vers 202 ? Et surtout, que contient son œuvre ? Vous le saurez en retrouvant les deux invités de Régis Burnet : sœur Véronique Minet, membre du Service évangélisation Diocèse de Grenoble-Vienne et auteur de Prier 15 jours avec saint Irénée de Lyon (Nouvelle Cité), et le frère Elie Ayroule vice-postulateur de la cause de Saint Irénée.

 

 Irénée de Lyon 130-202 ou saint Irénée (en grec ancien Εἰρηναῖος Σμυρναῖος / Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyrne »), est le deuxième Évêque de Lyon au IIe siècle entre 177 et 202. Il est un des Pères de l'Église. Il est le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Il rédige ses œuvres afin de présenter la doctrine catholique contre les thèses gnostiques

De culture et de langue Grecque, Irénée est né à Smyrne en Asie Mineure vers 130. Il témoigne avoir connu saint Polycarpe, qui lui-même avait connu l'apôtre Jean.
Arrivé en Gaule vers 157, il s'associa aux travaux de Pothin, premier évêque de Lyon. Quand Pothin périt victime d’une persécution de Marc Aurèle, en 177, Irénée fut choisi pour le remplacer.
Son épiscopat est marqué par une forte expansion missionnaire : un grand nombre de diocèses furent fondés par des missionnaires envoyés par Irénée. C'est le cas de Besançon et Valence qui doivent à l'évêque de Lyon leurs premiers pasteurs.
Soucieux de l'unité de l'Église, il met en valeur son nom d'homme de paix (Εἰρηναῖος). C'est ainsi qu'il intervient auprès du pape lors de la querelle autour de la date de Pâques. Dans une partie de l'Asie, on célèbre Pâques le 14 Nisan, comme les juifs. Ailleurs, Pâques est fêtée le dimanche suivant. Après plusieurs tentative de résolution au cours du IIe siècle, le pape Victor Ier veut mettre un terme à cette dispute. Vers 190, il se décide à excommunier les asiates. 


Par son intervention, Irénée (qui fête lui-même Pâques le dimanche) lui enjoint de laisser chaque Église libre dans les matières qui ne portent pas sur la Foi. Le conflit ouvert est ainsi évité. Les Églises orientales prendront progressivement et pacifiquement l'usage majoritaire.
Il dresse la liste de succession des papes à Rome2
Il meurt à Lyon en 202 après la publication d'un édit de persécution par Septime Sévère. D'après les témoignages tardifs de Jérôme au Ve siècle et de Grégoire de Tours au VIe siècle, il serait mort martyr à cette occasion. Ses reliques sont conservées dans l'église Saint-Irénée auprès d'autres martyrs de Lyon depuis le Ve siècle malgré le sac de l'église par les protestants du baron des Adrets en 1562. 


 

 

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