Si Kateb Yacine considérait le français comme un « butin de guerre », il s’est aussi élevé contre la politique d’arabisation en œuvre au lendemain de l’indépendance et revendiquait l’arabe dialectal et le tamazight (berbère) comme langues nationales. Surnommant les islamo-conservateurs les « Frères monuments », et raillant les minarets, « ces fusées qui ne décollent jamais », il appelait à l’émancipation des femmes, pour lui actrices et porteuses de l’histoire. La radicalité de sa critique contre la religion a valu à Kateb Yacine d’être interdit à maintes reprises en Algérie et exilé à l’intérieur du pays.
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