Edward Hopper et sa vision du confinement
Le confinement re-instauré depuis maintenant quelques temps en France m’a clairement fait penser aux œuvres d’Edward Hopper. Vous savez, cet artiste majeur du XX° siècle mettant en scène des personnages face à leur propre solitude et recréant des paysages complètement désertés par la population ? Si vous ne le connaissez pas, c’est le moment parfait pour le découvrir.
Edward Hopper est un artiste américain né le 22 juillet 1882 dans l’état de New-York et décédé le 15 mais 1967. Son parcours éducatif est assez linéaire et se passe sans embrume. Il se dirige très vite vers l’illustration ce qui montre déjà qu’il avait une sensibilité artistique. En 1900, il accède à la New York School of Art où il y apprend le Réalisme. Afin d’étoffer ses connaissances, il part en voyage à travers l’Europe où il enchaîne les visites de musées. Il y rencontre aussi de nombreux artistes même si lui de son côté à cette époque là ne peint pas encore énormément. C’est pour l’instant juste une activité qu’il se réserve pour ses étés.
Durant son voyage en Europe, forcément, il s’arrête en France et plus particulièrement à Paris. Il tombe amoureux du pays et de sa capitale et y apprend même le français. Il se dit d’ailleurs qu’il adorait réciter Verlaine et continuait même très tard à écrire en français.
Son retour en Amérique est un choc énorme pour lui qui rêve encore de son voyage en Europe et de tout ce qu’il y a vu. C’est sans doute de là, de cette fracture dans son esprit, de cette frustration, que naît alors son style… Il reprend sa vie à New-York en 1908 en travaillant comme dessinateur publicitaire puis comme illustrateur, expériences qui le passionnent guère…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire