François Eberl est né à Prague en 1887 d’une famille de la bourgeoisie de la ville, d’origine suédoise et française. Toute sa vie, l’artiste n’aura de cesse de peindre la vie parisienne du folklore, de ses vitrines lumineuses jusqu’aux ruelles de sa misère. Comme Toulouse-Lautrec, il voulait représenter toutes les femmes, qu’Arsène Alexandre, critique, appelle ses « Joconde de trottoirs ». Il donne du charisme, de l’élégance et de la nostalgie aux prostituées, leurs yeux noirs rappellent ceux de Marie Laurencin (célèbre peintre français, ami de Modgliani et d’Eberl).
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