OSS 117 : Le Caire, nid d'espions est un film français réalisé par Michel Hazanavicius, sorti en 2006. Il possède une suite sortie en 2009, OSS 117 : Rio ne répond plus et une seconde à paraître en 2021, OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire.
C'est une adaptation très libre de la série littéraire OSS 117 de la famille Bruce, où le héros est américain d'origine française et travaille pour l'Office of Strategic Services.
Ce film, plus qu'un film d'action ou d'espionnage, a vocation à être un film humoristique, tournant en dérision le personnage principal qui se révèle orgueilleux, prétentieux et surtout bourré de préjugés misogynes, homophobes, racistes ou xénophobes. Jean Dujardin joue ce rôle de parodie d'un espion du genre de James Bond. Le personnage qu'il incarne peut s'avérer désagréable, montrant beaucoup de failles, mais, d'une certaine manière, attendrissant.
En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Hubert Bonisseur de la Bath et Jack Jefferson, deux agents des Forces françaises libres, effectuent une mission pour les Alliés où ils parviennent à détourner un avion allemand et à dérober les plans du V2, l'arme absolue de l'Allemagne nazie.
Dix ans plus tard, en 1955, la France vit sous la Quatrième République présidée par René Coty et les choses vont très mal au Caire, dans les années qui suivent le coup d'État du général Nasser. La France a fort à faire avec les crises au Proche-Orient, dans un monde en pleine Guerre froide. À la suite de la mort de Jack Jefferson, l'agent OSS 283, Hubert Bonisseur de la Bath, l'agent OSS 117 du SDECE, est envoyé sur le terrain par son supérieur Armand Lesignac pour enquêter sur cette disparition mystérieuse et « sécuriser le Proche-Orient ». Sa couverture : diriger la SCEP (Société Cairote d'Élevage de Poulets) où il remplace son ami Jack. La ville grouille d'espions dissimulés derrière diverses sociétés d'élevage d'animaux comme des Français, des Soviétiques, un espion belge et même un groupe de nazis.
De plus, les Égyptiens eux-mêmes sont agités : le roi déchu Farouk veut reconquérir son trône par l'entremise de sa nièce, la séduisante princesse Al Tarouk, et un groupe de religieux fanatiques nommé les « Aigles de Khéops » qui s'apprête à déclencher une guerre sainte. Toutes ces affaires semblent enfin catalysées autour de la mystérieuse disparition d'un navire soviétique chargé d'armes, le Kapov.
Lors d'une réunion à l'ambassade britannique avec différents protagonistes, une attaque est perpétrée. OSS 117 poursuit l'attaquant mais le perd dans la vieille ville. En rentrant à l'hôtel, OSS 117 est dérangé dans son sommeil par l'appel à la prière du muezzin. Il s'en va ainsi le faire taire. Ce qui déclenche la colère des « Aigles de Khéops » qui le savent responsable de cet acte. Pour se venger, ils le jettent dans le canal de Suez, les mains et les pieds liés où Hubert Bonisseur de la Bath échappe de justesse à la mort. Dans le désert, lui et Larmina sont finalement capturés par des archéologues nazis mais ils arrivent à s'en échapper en les emprisonnant. Larmina organise alors une réunion discrète avec l'imam des « Aigles de Khéops ». Lors de celle-ci, dans une boite de nuit, OSS 117 entonne un chant à l'Oud pour détourner l'attention. Larmina apprend de l'imam qu'il a rendez-vous le soir-même sur le port. Sur celui-ci, l'imam négocie avec Jack, qui n'est pas mort et qui fait de la contrebande d'armes. L'imam est jeté dans le port, Jack se fait abattre par la princesse Al Tarouk, qui est abattue à son tour par accident (par OSS 117) alors qu'elle se battait avec Larmina. OSS 117 fait exploser le stock d'armes entreposé sur le Kapov tout en embrassant Larmina.
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