samedi 30 novembre 2019

Film - 5/5 - Léon - 1994

 


Léon, également intitulé Le Professionnel au Québec, est un film français écrit et réalisé par Luc Besson, sorti en 1994.

Il s'agit du sixième long métrage réalisé par Luc Besson. Léon retrace la vie d'un tueur à gages solitaire dont seul le prénom est indiqué (son nom de famille n'est pas précisé). Il vit à New York et va héberger puis aider, après un concours de circonstances, l'une de ses voisines de palier. Cette dernière s'appelle Mathilda. Elle est âgée de douze ans et va devenir orpheline lorsque sa famille sera assassinée. En effet, son père vole de la cocaïne à des policiers véreux utilisant son domicile comme planque, ce qui déclenchera une vengeance sanglante de leur part. Pour venger son petit frère, le seul membre de sa famille qu'elle aimait sincèrement, Mathilda implore Léon de lui apprendre son « métier ».

Jean Reno y interprète le rôle-titre du tueur, similaire à celui de Victor qu'il avait incarné dans Nikita, le précédent film du réalisateur. Luc Besson considère que Léon est un « cousin américain de Victor », en « plus humain ». Ce film marque également la première apparition à l'écran de Natalie Portman, alors âgée de douze ans, comme le personnage qu'elle incarne, dans le rôle de Mathilda. Gary Oldman et Danny Aiello endossent les deux autres rôles importants du film.

Le film reçoit un très bon accueil du public, aussi bien aux États-Unis qu'en France. Léon est un succès populaire puisqu'il attire dans l'Hexagone un total de près de 3 500 000 spectateurs lors de son exploitation en salle. Aux États-Unis, le film rapporte 19 250 000 $. Du côté des critiques professionnelles, l'accueil est davantage mitigé mais globalement positif. Par ailleurs, il a été nommé à sept reprises aux Césars même s'il n'en a remporté aucun.

Il existe une version longue du film, sortie en 1996, dans laquelle une éventuelle relation amoureuse entre Léon et Mathilda, déjà ambiguë dans la version d'origine, est davantage explicite via les paroles et les gestes des comédiens.

jeudi 28 novembre 2019

Film - 4/5 - Stand by Me - 1986

 

Stand by Me ou Compte sur moi au Québec est une comédie dramatique américaine réalisée par Rob Reiner, sortie en 1986. Il s’agit de l’adaptation de la nouvelle Le Corps (The Body) publiée dans le recueil Différentes Saisons de Stephen King.

En été 1959, dans l'Oregon, quatre garçons d'une douzaine d'années partent à la recherche du corps d'un enfant de leur âge, Ray Brower, en suivant les rails d'un train dans l'espoir de passer dans les journaux grâce à leur découverte.  

Scénario : Raynold Gideon et Bruce A. Evans, d'après la nouvelle Stand by Me (The Body) de Stephen King

 

mardi 26 novembre 2019

Film - 4/5 - Mon voisin le tueur - 2000

 

Mon voisin le tueur (The Whole Nine Yards) , ou Le Nouveau Voisin au Québec et au Nouveau-Brunswick, est un film américain réalisé par Jonathan Lynn, sorti en 2000.

Nicholas « Oz » Oseransky est un paisible dentiste de Montréal, dont la vie tourne au cauchemar. Endetté, coincé entre une épouse acariâtre, Sophie, et une belle-mère guère plus avenante, il est prêt à tout pour retrouver sa liberté. Il n'a guère que son assistante au cabinet qui semble l'apprécier. Il manque de s'évanouir en découvrant que son nouveau voisin n'est autre que Jimmy Tudeski, dit Jimmy la Tulipe, l'ancien exécuteur du gang Gogolack, libéré pour avoir balancé son chef à la police. Sophie oblige son mari à aller dénoncer Tudeski à Janni Gogolack. Celui-ci tient en otage la femme du tueur, dont Oz tombe amoureux. Janni, découvrant le lieu de résidence de son ancien homme de main, vient pour le tuer. Mais Tudeski, allié à l'assistante d'Oz fascinée par le tueur, l'attend de pied ferme. Oz, terrorisé, va devoir les aider...  

    Bruce Willis (V. F. : Patrick Poivey ; V. Q. : Jean-Luc Montminy) : Jimmy Tudeski alias « Jimmy la Tulipe »
    Matthew Perry (V. F. : Gérard Darier version cinéma et DVD / Emmanuel Curtil version TV ; V. Q. : Alain Zouvi) : Dr Nicholas « Oz » Oseransky
    Rosanna Arquette (V. F. : Marie-Laure Dougnac ; V. Q. : Valérie Gagné) : Sophie Oseransky

jeudi 21 novembre 2019

Film - 3/5 - Braquages - 2001

 

Braquages ou Le Vol au Québec (Heist) est un film américano-canadien réalisé par David Mamet, sorti en 2001.

Joe Moore, voleur professionnel spécialisé en joaillerie ; après un dernier cambriolage il souhaite prendre sa retraite mais son receleur, Bergman le fait chanter et lui impose de réaliser encore un ultime gros coup et avec comme partenaire son neveu Jimmy Silk. Jimmy est un jeune débutant, peu fiable et, de plus, commence à faire la cour à la femme de Joe, Fran…

    Gene Hackman (VF : Jacques Richard et VQ : Jean-Marie Moncelet) : Joe Moore
    Delroy Lindo (VF : Saïd Amadis et VQ : Yves Corbeil) : Bobby « Bob » Blane
    Danny DeVito (VF : Enrique Carballido et VQ : Luis de Cespedes) : Mickey Bergman
    Sam Rockwell (VF : Éric Elmosnino et VQ : Gilbert Lachance) : Jimmy Silk
    Rebecca Pidgeon (VF : Julie Dumas et VQ : Manon Arsenault) : Fran Moore

 

mercredi 20 novembre 2019

Livre- Journal - Catherine Pozzi - 1882-1934


Fille du docteur Samuel Pozzi - chirurgien, homme du monde et poète parnassien à ses heures -, Catherine Pozzi, (1882-1934), a grandi dans le giron du Tout-Paris aristocratique et bourgeois de la fin du siècle dernier.

À vingt-cinq ans, elle épousa Édouard Bourdet, futur « auteur applaudi des Boulevards » ; très rapidement, le couple se déchira. Quelques années après la naissance, en 1909, de son fils Claude, elle devint tuberculeuse…

Elle apprit alors, avec la méthode et le désordre de qui sait son temps compté, l’histoire de la philosophie et des religions, les mathématiques, les sciences : elle passera son baccalauréat à trente-sept ans pendant la guerre, divorcera et rencontrera, en 1920, celui qui fut sa plus belle chance et son plus dur échec, son « très haut Amour » et son « Enfer », Paul Valéry.


Au terme de huit années d’une liaison presque secrète, mais terriblement exigeante, riche d’une réflexion commune et quotidienne, mais douloureuse et dévastatrice pour tous deux, Catherine Pozzi rompt avec le « Prince des Poètes » : elle perd ainsi son lien le plus puissant avec le Paris des Salons et avec le Paris de la politique, du journalisme et des lettres.

Désormais, c’est une solitude noire et fiévreuse, traversée de quelques amitiés amèrement fidèles : Julien Benda, Jean Paulhan, Pierre Jean Jouve, Jean Guéhenno… Désormais, c’est la maladie qui accentue ses ravages, exténuant à coups de morphine, de laudanum, le corps frêle et les nerfs à vif. Elle meurt en 1934.


Catherine Pozzi a commencé à rédiger son journal intime dès l’âge de dix ans ; ce Journal de jeunesse, assez régulièrement tenu jusqu’à vingt-quatre ans, 


Catherine Pozzi est l’auteur d’une nouvelle autobiographique anonyme, Agnès ( La NRF, 1927 ), que l’on attribua parfois à Paul Valéry, et de six Poèmes ( Mesures, 1935 ) que l’on compara à ceux de Louise Labé.

Elle travailla également à un essai philosophique, Peau d'Ame ( Corrêa,1935 ), resté inachevé. De 1913 à sa mort, elle tint son Journal : une quarantaine de cahiers écrits avec une intransigeance, une intelligence et une difficulté d’être absolues.

Film - 4.8/5 - Les Éblouis - 2019

 


Elle a passé l’enfance et l’adolescence dans une communauté religieuse aux desseins pervers. Avec «Les Éblouis», l’actrice Sarah Suco passe de l’autre côté de la caméra avec un film puissant.

« Ce film, confie Sarah, voilà dix ans que je le porte. Il me fallait du temps et de la distance. Si je l'avais fait à 25 ans ou même à 30, ça aurait été trop tôt et ma colère n'aurait pas été suffisamment apaisée. » Et pour cause : « Les Éblouis » qui réunit aussi Camille Cottin, Éric Caravaca et Jean-Pierre Darroussin, tous trois franchement exceptionnels, est inspiré de sa propre histoire d'enfance et d'adolescence.

Elle et sa fratrie ont intégré, selon le vœu de leurs parents, une communauté « charismatique » aux ambitions cachées… peu catholiques. Sous la conduite d'un prêtre (Darroussin), berger de ses agneaux, lesquels attendent la bonne parole en bêlant vraiment, ses parents, le clan familial s'est coupé du monde extérieur.

« Oui, j'allais à l'école, raconte l'actrice qui a passé dix ans, entre ses 8 et 18 ans, dans cet univers aux drastiques règles de soumission. Mais lorsque je revenais on m'affirmait que l'extérieur était gouverné par le Diable. Nous étions trop petits pour ne pas croire nos parents. Nous n'avions pas de radio, pas de télévision. J'ai découvert l'existence de Michael Jackson à 18 ans ! » L'anniversaire de sa fuite.

« J'ai décidé qu'il fallait que je me sauve et que je sauve ma peau. Je me suis un peu cassé le dos en sautant du mur, mais j'étais de nouveau vivante. » Problème : ses frères et sœurs, auxquels elle dédie son film, étaient, eux, toujours à l'intérieur, menacés des pires gestes. D'autant qu'aux actes de pédophilie s'ajoutait le violent déni des familles.

 

mardi 19 novembre 2019

Livre - Lettres à un jeune poète - Rainer Maria Rilke

 


Un élève officier de l'armée austro-hongroise, aspirant écrivain, adresse ses tentatives poétiques à Rainer Maria Rilke et sollicite son avis. De 1903 à 1908, en quelque dix lettres, le jeune homme, alors à la croisée des chemins, hésitant entre la voie toute tracée de la carrière militaire et la solitude aventureuse de la vie d'écrivain, confie à son aîné admiré ses doutes, ses souffrances, ses émois sentimentaux, ses interrogations sur l'amour et la sexualité, sa difficulté de créer et d'exister.
Le poète lui répond. Une correspondance s'engage. Refusant d'emblée le rôle de critique, Rilke ne dira rien sur ses vers, mais il exposera ce qu'implique pour lui le fait d'écrire, de vivre en poète et de vivre tout court. Publié pour la première fois dans son intégralité, cet échange intime ne permet pas seulement de découvrir enfin le contrechamp de lettres qui furent le bréviaire de générations entières, il donne au texte de Rilke une puissance et une portée nouvelles, et invite à repenser la radicalité de son engagement esthétique, mais aussi la modernité frappante de sa vision de la femme.

Rainer Maria Rilke : Lettres à un jeune poète (France Culture)

Rainer Maria Rilke : Lettres à un jeune poète (France Culture). Diffusion sur France Culture le 7 juillet 2020. L'écrivain Rainer Maria Rilke dans son bureau, vers 1905. Collection privée. Artiste anonyme. © Getty / Fine Art Images / Images du patrimoine. L’on connaissait les “Lettres à un jeune poète” de Rilke. Pour la première fois, nous aurons accès à l’ensemble de la correspondance avec la parution des onze lettres écrites par le “ jeune poète”, Franz Xaver Kappus. En direct du studio 104 de la maison de la radio. Traduit de l’allemand par Sacha Zilberfarb. Édition établie par Erich Unglaub. Réalisation : Laure Egoroff. Lettres choisies par Pauline Thimonnier. Avec : Éric Caravaca et Grégoire Leprince-Ringuet. Les “Lettres à un jeune poète” de Rainer Maria Rilke furent publiées pour la première fois en 1929, un peu moins de trois ans après la mort de leur auteur. C’est le destinataire de ces lettres, Franz Xaver Kappus, un lieutenant autrichien, qui les rendit publiques. Elles connurent un succès mondial qui ne s’est jamais démenti depuis. Grâce à l’édition établie par Erich Unglaub en 2019, les lettres de Franz Xaver Kappus sont pour la première fois publiées et offrent l’accès à l’entièreté de la correspondance telle qu’elle a été conservée (1903-1908). Ces lettres de Franz Xaver Kappus renouvellent la lecture des lettres de Rainer Maria Rilke en explicitant le contexte dans lesquelles elles ont été écrites. S’y révèle le lien qui unissait ce jeune lieutenant autrichien en quête de lui-même, au poète déjà reconnu auquel il fit lire ses essais poétiques. Les mots de Rainer Maria Rilke s’en trouvent renforcés dans leur sagesse, leur bienveillance et leur humanité. À paraître en octobre 2020 aux éditions du Seuil, collection “Fiction & Cie”.

Livre - La Mer à l'aube : Les dernières heures de Guy Môquet

 

Nantes, un coup de feu retentit. Un officier allemand s'effondre.

Deux heures plus tard, la sentence tombe : Hitler exige en représailles l'exécution de 150 otages.

A Paris, le général Otto von Stülpnagel, chef des forces d'occupation allemandes en France, demande au capitaine Ernst Jünger de retranscrire, heure par heure, les événements qui suivront cette décision. Et la machine infernale, implacable, se met en place. Les otages, parqués dans la baraque d'un camp à Châteaubriant, en Bretagne, ont encore quelques minutes, pour faire leurs adieux aux êtres qui leur sont si chers : «Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c'est que ma mort serve à quelque chose. [...]»

Il leur reste deux heures à vivre.

Volker Schlöndorff raconte cet événement qui a donné à la France la force de se battre en s'appuyant sur les carnets du célèbre écrivain Ernst Jünger, non encore traduits en français : les dernières heures du jeune Guy Môquet, 17 ans, du syndicaliste Jean-Pierre Timbaud et de leurs compagnons. L'attente, la peur, le courage des hommes face à leur destin, mais aussi les doutes des bourreaux. Dans ce livre, l'auteur s'efface devant la violence émotionnelle de ces trente-trois heures tragiques, qui condensent l'épopée du courage et de la condition humaine.

Né en Allemagne en 1939, Volker Schlöndorff est élevé en Bretagne dès 1956. Après son bac, il part à Paris étudier à Sciences Po et commence à travailler comme assistant des cinéastes Louis Malle, Jean-Pierre Melville et Alain Resnais. Après ses succès comme metteur en scène, avec notamment L'Honneur perdu de Katharina Blum, il reçoit la palme d'or à Cannes pour Le Tambour. Il est l'auteur du livre Tambour battant : Mémoires de Volker Schlöndorff aux éditions Flammarion.


lundi 18 novembre 2019

Guy Môquet


 Guy Môquet, né le 26 avril 1924 à Paris et mort le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure), est un militant communiste, célèbre pour avoir été le plus jeune des quarante-huit otages fusillés, le 22 octobre 1941, à Châteaubriant, Nantes et Paris en représailles après la mort de Karl Hotz

Son nom, plus particulièrement associé à celui des vingt-sept fusillés du camp de Châteaubriant, est passé dans l'histoire comme un symbole des héros et des martyrs français de l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale.

Vocabulaire - Syndrome de l'imposteur

 Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, phénomène de l'imposteur, expérienc...