mercredi 31 mars 2021

Humour - No comment ....

 






Film - 5.3/5 - The Padre - 2018

 


The Padre is a 2018 Canadian drama film directed by Jonathan Sobol and starring Tim Roth, Nick Nolte and Luis Guzman. Un ancien shérif et son homme de main traquent un escroc qui se fait passer pour un prêtre. Le fuyard voyage avec une jeune Colombienne à la recherche de sa sœur...  

 

 

 

 

 

 

 


Un escroc en fuite appelé le 'Padre' est poursuivi sans relâche par le juge Nemes de la court américaine, secondé par un policier du nom de Gaspar.

 

 

 


Pris en flagrant délit dans une énième affaire d'escroquerie, le 'Padre' prend la fuite dans une voiture volée sans se douter que, à l'arrière du véhicule, se cache Lena, une jeune fille de 16 ans.

 

 

 


 Celle-ci réussira à faire chanter notre escroc pour s'inviter dans cette fuite infernale.

 

 

 

 


It tells the redemption tale of the Padre, a rehabilitated convict who is on the run from his dogged pursuer and father-in-law, a United States Marshal Nemes and his hired local police officer Gaspar in Colombia. 

 

 


A precocious teenager, Lena, is a stowaway with Padre who hopes to reach Minnesota. She blackmails and befriends him for joining his journey. 

 

 

 

 


The duo plans both a heist and getting away from vengeful Nemes.  

    

 

 

 
Tim Roth as The Padre
    Nick Nolte as Nemes
    Luis Guzman as Gaspar
    Valeria Henríquez as Lena

Film - 5.4/5 - J'accuse - 2019

 


J'accuse est un drame historique franco-italien coécrit et réalisé par Roman Polanski, sorti en 2019. Il s'agit de l'adaptation du roman D. (2013) de Robert Harris, portant sur l'affaire Dreyfus. Son titre est une référence à « J'accuse… ! », article publié le 13 janvier 1898 par Émile Zola dans L'Aurore pour défendre le capitaine Dreyfus.

 

 

 

 

 

 


En raison des accusations qui sont par ailleurs portées contre son réalisateur, et des thèmes qu'il met en scène — l'innocence bafouée, le bouc-émissaire juif, la condamnation sur de fausses preuves2,3 —, ce nouveau volet de l’œuvre de Polanski fait tout particulièrement l’objet d'une controverse. Il suscite la gêne dans certains festivals, dont la Mostra de Venise 2019 où il obtient le grand prix du jury et le prix FIPRESCI4, mais aussi lors de sa sortie en France où il donne lieu à des débats et des réactions politiques à l’échelle nationale5,6,7,8.

 


Le film obtient douze nominations à la 45e cérémonie des César lors de laquelle il est récompensé trois fois : César des meilleurs costumes, César de la meilleure adaptation et César du meilleur réalisateur. En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, officier français de confession juive, est condamné à la déportation à vie pour avoir fourni des documents secrets à l'Allemagne.

 


 Le commandant Marie-Georges Picquart, promu lieutenant-colonel et chef du deuxième Bureau, découvre que le commandant Ferdinand Walsin Esterhazy est le véritable espion pour l'Allemagne et que son propre adjoint, Hubert Henry, sait que le véritable traître n'est pas Dreyfus mais Esterhazy, surnommé Dubois. Par devoir et sens de l'honneur, Picquart refuse d'obéir à ses chefs qui lui ordonnent d'étouffer l'affaire.

 


 Il est menacé, arrêté, emprisonné, mais persiste jusqu'à ce que la vérité éclate et que Dreyfus soit libéré et réhabilité. Pendant douze ans, cette « affaire » déchire la France de la Troisième République et fait scandale dans le monde entier.

    Jean Dujardin : Marie-Georges Picquart
    Louis Garrel : Alfred Dreyfus
    Emmanuelle Seigner : Pauline Monnier
    Grégory Gadebois : commandant Hubert Henry
    Hervé Pierre : général Charles-Arthur Gonse

 

Film - 4.7/5 - Elle s'en va - 2013

 


 

 

Elle s'en va est un film français réalisé par Emmanuelle Bercot, sorti en 2013.

 

 

 

 

 

 


Tout va de mal en pis pour Bettie, une restauratrice bretonne, veuve portant élégamment la soixantaine. Alors qu'elle entretient une liaison passionnelle avec un industriel qui lui promet depuis toujours de divorcer pour l'épouser, elle apprend qu'il vient de le faire, mais pour se marier avec une jeune femme enceinte. 

 

 


Tout s'effondre autour d'elle : son restaurant est en péril économique, sa banque la menace de faillite. Au lendemain de ces mauvaises nouvelles, alors que c'est le coup de feu de midi, elle quitte soudainement le restaurant sous le prétexte d'aller acheter des cigarettes en voiture, puis décide de faire une balade afin de retrouver ses esprits. Mais au lieu de revenir, elle part à l'aventure sur les routes. 

 


De tours en détours, Bettie va de la côte atlantique jusqu'aux montagnes d'Auvergne. En chemin, elle prend comme passager son petit-fils de dix ans qu'elle connaît à peine. 

 

 

 


Des rencontres la ramènent à son passé, comme en Savoie où elle retrouve l'ex « Miss Bocage normand » qu'elle a connue autrefois en concourant en tant que « Miss Bretagne » pour le titre de Miss France 1969. À l'issue de ses déambulations, Bettie retrouve l'envie de vivre, car un nouvel amour apparaît1,2.  

    

   


Catherine Deneuve : Bettie
    Nemo Schiffman : Charly, le petit-fils de Bettie
    Gérard Garouste : Alain
    Camille7 : Muriel, la fille de Bettie8
    Claude Gensac : Annie, la mère de Bettie
    Paul Hamy : Marco

Film - 4.8/5 - Chambre 212 - 2019


 Chambre 212 est un film français réalisé par Christophe Honoré, sorti en 2019.

Maria, professeure d'histoire du droit dans une université, a une liaison avec un de ses étudiants, Asdrubal. Son mari Richard le découvre par hasard, en surprenant des messages sur le téléphone portable de Maria. Ils se disputent, et Maria décide de quitter leur appartement pour s'installer dans l'hôtel d'en face, dans la chambre 212 depuis laquelle elle peut discrètement observer son mari de l'autre côté de la rue. Elle se donne la nuit pour réfléchir.

 

 

 


Plusieurs personnages venus de son passé et de celui de Richard vont lui rendre visite. Tout d'abord Richard lui-même, mais jeune, tel qu'il était lorsqu'elle a décidé de l'épouser. Mais également la mère de Maria, qui a tenu un décompte précis de ses amants. Et Irène Haffner, la professeure de piano et le premier amour de Richard, qui a accepté de rompre avec Richard pour qu'il puisse épouser Maria. A-t-elle eu tort ? Richard aurait-il été plus heureux avec elle ? Aurait-elle donné à Richard les enfants qu'il souhaitait avoir, alors que Maria n'a jamais voulu d'enfant ? Irène décide alors de traverser la rue pour retrouver Richard et voir si leur couple aurait eu une chance.


Irène essaie, en vain, de convaincre Richard qu'il aurait été plus heureux avec elle. Pendant ce temps, de l'autre côté de la rue, Maria est confrontée à « sa volonté », incarnée par un homme ressemblant vaguement à Charles Aznavour, et à ses précédents amants. Maria et Irène se rendent ensuite dans la baie de Somme, où Irène a décidé de s'installer après le mariage de Charles, où elles rencontrent une Irène sexagénaire, sereine et sans regrets.


Au matin, Maria et Richard se retrouvent tous deux dans la rue. Maria doit aller donner un cours, mais elle promet à Richard qu'elle rentrera au domicile conjugal le soir.

 

 

 


Le numéro 212 se réfère à l'article 212 du Code civil : Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, et assistance.

  

 

 

 


  Chiara Mastroianni : Maria
    Vincent Lacoste : Richard (25 ans)
    Camille Cottin : Irène (35 ans)
    Benjamin Biolay : Richard (45 ans)
    Carole Bouquet : Irène (60 ans)

 

 

 


 

Film - 5.5/5 - L'Armée des ombre - 1969

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L'Armée des ombres est un film franco-italien de Jean-Pierre Melville, sorti en 1969 et adapté du roman du même nom de Joseph Kessel, écrit en 1943.

Arrêté pour « pensées gaullistes », Philippe Gerbier (Lino Ventura), qui dirige un réseau de résistants, s'échappe lors de son transfert vers la Gestapo parisienne. Mais les arrestations des membres de son réseau se suivent et les tentatives de libération ne sont pas toutes fructueuses.

En juin 1942, en France occupée. Philippe Gerbier, ingénieur distingué des Ponts et Chaussées, soupçonné de « pensées gaullistes », est arrêté par la police de Vichy et placé dans un camp de prisonniers reconverti en camp de concentration. Il tranche avec les autres prisonniers par une force de caractère peu commune et par les appuis qui l'ont placé dans ce camp. Quelques jours plus tard, les autorités françaises remettent Gerbier à la Gestapo, la police secrète nazie, qui le transfère à Paris pour un interrogatoire à l'hôtel Majestic. Gerbier réussit à s'échapper avec l'aide d'un résistant anonyme et d'un coiffeur apparemment pétainiste, puis retourne à Marseille où est basé le réseau qu'il dirige effectivement.


Le bras droit de Gerbier, Félix Lepercq, a identifié un certain Paul (le jeune Dounat) comme le traître qui a dénoncé son chef. Avec l'aide de Guillaume Vermersch, dit « Le Bison », un colosse d'une loyauté absolue et ancien de la Légion, Félix et Gerbier conduisent Paul dans une maison inhabitée de Marseille pour l'y exécuter. Ils y retrouvent Claude Ullmann, dit « Le Masque », un jeune résistant désireux de faire ses preuves dans une mission difficile. Cependant, l'exécution de Paul, prévue au pistolet, s'avère impossible car une famille a emménagé la veille dans la maison voisine et ne manquerait pas d'entendre les coups de feu. Ayant cherché en vain une autre méthode, Gerbier ordonne à ses hommes de l'aider à étrangler leur captif. Le Masque recule devant la manière de l'exécution, laquelle est pour lui une première, mais Gerbier le rabroue durement et lui confie avec une pointe d'émotion que c'est la première fois pour lui aussi. Le Masque se reprend et les trois hommes mènent à bien leur sinistre besogne.


Marqué par l'exécution, Félix arrive dans un bar et tombe sur un ancien camarade d'escadrille, Jean-François Jardie — un homme séduisant et athlétique, amoureux du risque, mais discret et fiable. Ce dernier accepte l'offre de Félix de s'engager dans la Résistance, à la fois par ennui et par goût de l'aventure. Il mène ensuite avec succès plusieurs opérations d'importance croissante. Lors de sa première mission à Paris, Jean-François fait la connaissance de Mathilde1 qui, sous l'apparence d'une ménagère anonyme, est en fait une pièce maîtresse du réseau de Gerbier à l'insu de son mari et de sa fille. Sa mission accomplie, Jean-François rend une visite-surprise à son frère aîné Luc, qu'il surnomme « Saint-Luc », philosophe de renom qui mène une vie érudite et contemplative dans son hôtel particulier du 16e arrondissement. N'ayant pas vu son frère depuis longtemps, et ne se sentant plus assez proche de lui, Jean-François résiste à la tentation de lui faire connaître son engagement.


Gerbier, qui s'est installé à Lyon, prépare avec Félix son voyage au quartier général de la France libre à Londres. Il doit embarquer de nuit dans un sous-marin britannique dans la calanque marseillaise d'En-Vau avec un groupe d'aviateurs abattus. Jean-François et Le Bison assureront la sécurité de l'opération. Au dernier moment, Gerbier informe Félix que le Grand Patron, le chef de leur groupe, dont l'identité est un secret jalousement gardé, sera lui aussi du voyage. Après que tous les autres ont embarqué, Jean-François conduit le Grand Patron jusqu'au sous-marin dans l'obscurité totale, puis retourne à terre sans jamais avoir vu son passager. Ce n'est que lorsque celui-ci est à bord que la lumière se fait sur le Grand Patron, qui n'est autre que son frère, Luc Jardie.


À Londres, Gerbier reçoit un appui logistique renforcé pour son réseau et Luc Jardie est fait Compagnon de la Libération en privé par Charles de Gaulle lui-même. Gerbier écourte cependant son séjour lorsqu'il apprend l'arrestation de Félix par la Gestapo. Parachuté en France, il est abrité près d'Annecy en toute connaissance de cause par le baron de Ferté-Talloire, royaliste convaincu qui déteste l'occupant encore plus que la République. En l'absence de Gerbier, Mathilde a pris le commandement et se révèle un chef exceptionnel. Elle a appris que Félix est détenu sous garde renforcée par la Gestapo à Lyon et met au point un audacieux plan d'évasion : à bord d'une fausse ambulance, elle affirmera avoir été envoyée pour ramener Félix à Paris. Il faut auparavant prévenir Félix pour garantir le succès du plan ; mais Mathilde, malgré toute son ingéniosité, n'en trouve pas le moyen. Secrètement, Jean-François, qui a assisté en silence à toutes les discussions, rédige une lettre de démission à Gerbier et se dénonce à la Gestapo par une lettre anonyme, avec l'espoir d'être enfermé avec son ancien camarade de régiment. Après interrogatoire et passage à tabac, Jean-François est effectivement mis dans la même cellule que Félix qui est dans un état critique suite aux tortures dont il a fait l'objet.


Mathilde, ignorant tout du geste de Jean-François, convainc tout de même Gerbier de mettre le plan à exécution à condition que celui-ci ne participe pas à l'opération. Déguisée en infirmière militaire allemande et accompagnée du Bison et du Masque, eux aussi en uniforme allemand, Mathilde se présente en ambulance à la prison lyonnaise2 de Félix, porteuse d'un ordre contrefait pour le transfert de Félix à Paris. Déjouant le contrôle d'entrée du camp grâce à un allemand parfait, l'ambulance de Mathilde pénètre dans la cour centrale de la prison, au vu de Jean-François. Le médecin militaire de la prison examine Félix dans sa cellule et le déclare intransportable, confiant à Jean-François puis à Mathilde qu'il ne survivra pas à ses blessures. Mathilde n'a alors d'autre choix que de prendre la nouvelle avec flegme et de repartir bredouille. Voyant que l'opération échoue, Jean-François propose à Félix son unique pilule de cyanure pour lui donner la possibilité d'abréger ses souffrances en se suicidant, tout en lui faisant croire qu'il en a plusieurs.


Serré de plus en plus près par la Gestapo qui a arrêté et exécuté Ferté-Talloire et son personnel sans jugement, Gerbier retrouve Mathilde dans un restaurant de Lyon. Celle-ci l'implore de fuir à Londres, mais Gerbier refuse devant le besoin d'organiser le commandement des nombreux maquis qui se sont formés dans la région. Alors que Mathilde quitte le restaurant, Gerbier est pris dans une descente de police fortuite contre la fraude aux tickets de rationnement. Reconnu et remis aux Allemands, Gerbier est conduit avec d'autres prisonniers dans le long couloir d'un champ de tir3, où un officier SS leur explique la règle du « jeu ». Une mitrailleuse est en batterie juste derrière les prisonniers. Au signal de l'officier, les prisonniers doivent courir aussi vite que possible vers le fond du champ de tir. L'officier donnera un peu d'avance aux prisonniers avant de commander le feu ; l'exécution des condamnés qui atteignent le mur vivants sera ajournée jusqu'à celle du lot suivant de prisonniers. Au signal, Gerbier refuse de courir mais l'officier le force en tirant à ses pieds. C'est à ce moment que l'équipe de Mathilde, en position sur le toit, lance des fumigènes pour obstruer le champ de tir et parvient à extraire Gerbier de justesse au moyen d'une corde. Le Bison conduit ensuite Gerbier dans une ferme abandonnée où il doit se cacher et attendre, seul, de nouveaux ordres.


Un mois passe, puis Gerbier reçoit la visite inattendue de Luc Jardie, qui est venu chercher conseil auprès de lui après l'arrestation de Mathilde : malgré la mise en garde de Gerbier, celle-ci avait conservé sur elle une photo de sa fille. La Gestapo lui donne le choix : ou Mathilde dit tout sur le réseau, ou bien sa fille sera envoyée en Pologne dans un bordel pour soldats revenus du front russe. À peine le Grand Patron a-t-il expliqué la situation à Gerbier que Le Bison et Le Masque s'annoncent. N'estimant pas nécessaire que sa présence soit connue, Jardie se retire dans une pièce attenante pendant que les deux hommes apportent un courrier codé à Gerbier. Celui-ci apprend que Mathilde a été remise en liberté la veille et que deux membres du réseau ont été arrêtés peu après. Il ordonne l'exécution immédiate de Mathilde mais Le Bison refuse d'obéir, promettant d'empêcher Gerbier par la force si nécessaire. Gerbier et Le Masque s’avancent pour le neutraliser, quand Jardie entre dans la pièce.

Conscient du danger que représente désormais Mathilde pour le réseau, Jardie estime comme Gerbier que sa liquidation est nécessaire ; mais l'admiration et la tendresse aveugle du Bison pour Mathilde empêchent ce dernier d'accepter la nécessité de la tuer. Jardie lui explique que le comportement de Mathilde, qui n'a livré que deux hommes malgré sa mémoire photographique et s'est fait remettre en liberté sous le prétexte de conduire la Gestapo au reste du réseau, n'a pour but que de donner à la Résistance l'occasion de l'abattre pour protéger le réseau tout en sauvant sa fille. Le Bison se rend à l'implacable logique de Jardie et accepte la tâche, à laquelle Jardie annonce sa participation afin de faire à Mathilde un adieu digne d'elle. Mais, peu après, Jardie avoue à Gerbier ne pas être convaincu de ce qu'il a avancé.

Quelques jours après, le 23 février 1943, Mathilde marche dans la contre-allée de l'avenue Hoche à Paris, lorsque Jardie et ses hommes s'approchent au ralenti dans une voiture allemande, à la hauteur du numéro 4 de l'avenue, en face du parc Monceau. En les voyant, Mathilde se fige et lance à Jardie un long regard pendant que Le Bison sort lentement un pistolet et l'abat de deux coups de feu. La voiture prend rapidement la fuite.

Le film s'achève sur une série de plans annonçant la fin tragique des quatre hommes :

    « Claude Ullmann, dit « Le Masque », eut le temps d'avaler sa pilule de cyanure, le 8 novembre 1943. Guillaume Vermersch, dit « Le Bison », fut décapité à la hache dans une prison allemande le 16 décembre 1943. Luc Jardie mourut sous la torture le 22 janvier 1944 après avoir livré un nom : le sien… Et le 13 février 1944, Philippe Gerbier décida, cette fois-là, de ne pas courir. »

 

    Lino Ventura : Philippe Gerbier
    Simone Signoret : Mathilde
    Paul Meurisse : Luc Jardie
    Jean-Pierre Cassel : Jean-François Jardie
    Paul Crauchet : Félix Lepercq
    Christian Barbier : Guillaume Vermersch « Le Bison »

 

 

Livre - Se libérer de la peur - Aung San Suu Kyi

 

" Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l'exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime... Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n'est pas l'état naturel de l'homme civilisé. "
A.S.S.K

Aung San Suu Kyi, née en 1945, diplômée d'Oxford en philosophie, sciences politiques et sciences économiques, a reçu en 1990 le prix Thorolf Rafto pour la défense des droits de l'homme décerné par la Norvège et le prix Sakharov pour la liberté de pensée décernée par le Parlement européen.
En 1991, le prix Nobel de la paix a fait connaître son combat au monde entier.
En 1988, elle affrontait, avec le plus grand courage et sans violence, l'une des pires dictatures de la planète. Assignée à résidence en juillet 1989, elle fut condamnée au silence et à un isolement complet, malgré l'écrasante victoire aux élections de Mai 1990 du parti démocratique qu'elle avait fondé.
En mai 2003, dans le nord de la Birmanie, Aung San Suu Kyi échappait, avec des militants de son parti à une attaque qui fit de nombreux morts et blessés. Depuis, elle vit de nouveau totalement isolée du monde extérieur, sous haute surveillance de la junte militaire.
La publication en France de "Se libérer de la peur" est un geste de solidarité qui vise à intensifier la mobilisation internationale pour la libération d'Aung San Suu Kyi.

Michael Aris, époux d'Aung San Suu Kyi, avait choisi et rassemblé les textes qui composent ce recueil. Professeur permanent au St Antony's Collège d'Oxford, il fut professeur associé au département des Etudes Tibétaines et himalayennes de l'Université de Harvard (USA).

Février 2021: En Birmanie, la tragédie sans fin d’Aung San Suu Kyi

A 75 ans, la Dame de Rangoun se trouve de nouveau placée en résidence surveillée, après des années de compromis – et de compromissions – au pouvoir avec les militaires. 

On aura beau fouiller dans les mythes de la tragédie grecque, il sera difficile d’y trouver un personnage au destin plus singulier que celui d’Aung San Suu Kyi : si la dirigeante birmane fut, de 1988 à 2010, une sorte d’Antigone dont le Créon était l’un ou l’autre des dictateurs en place, son histoire a connu, ces dix dernières années, des rebondissements que nul n’aurait été capable d’anticiper.

Quatre dates illustrent le récent parcours de la Lady : le 13 novembre 2010, la dissidente et bête noire des militaires est libérée après une période d’assignation à résidence de quinze ans étalée sur deux décennies à partir de 1989 ; le 1er avril 2012, « Daw » (« madame «) Suu Kyi est élue députée dans la chambre basse du Parlement ; le 5 avril 2016, après l’éclatante victoire de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), aux élections législatives de novembre 2015, la Prix Nobel de la paix 1991 devient « conseillère d’Etat » et ministre des affaires étrangères, accédant ainsi à un poste équivalent à celui de premier ministre ; le 1er février 2021, elle est renversée par l’armée et se retrouve assignée à résidence, plus de trois décennies après l’avoir été une toute première fois.

La boucle est bouclée. A 75 ans, la vie de la Dame de Rangoun paraît suivre l’antique itinéraire de l’éternel retour du temps. Seule différence : par le passé, elle fut confinée dans sa maison au bord d’un lac, à Rangoun. Elle est aujourd’hui en résidence surveillée dans sa vaste demeure d’ex-chef de gouvernement, à Naypyidaw, capitale de la Birmanie.

L’ancienne « conseillère d’Etat » est accusée par la junte d’importations illégales de talkies-walkies et, plus récemment, de violations de la loi sur la gestion des désastres naturels… Elle risque de deux à trois ans de prison. Mardi 16 février, elle a fait une apparition virtuelle devant une cour de justice où elle a répondu à quelques questions formelles sur les charges qui pèsent contre elles. Un porte-parole de l’armée, le brigadier Zaw Min Tun, a fait savoir le même jour que son procès aurait lieu le 1er mars. Elle est aujourd’hui confinée chez elle « pour sa propre sécurité ».

 

 

Livre - Habiter en oiseau - Vinciane Despret

 

« Habiter en oiseau » : le volatile, miroir de nos obsessions
Tiré du journal le Monde
Le livre. « Il s’est d’abord agi d’un merle. La fenêtre de ma chambre était restée ouverte pour la première fois depuis des mois, comme un signe de victoire sur l’hiver. Son chant m’a réveillé à l’aube. Il chantait de tout son cœur, de toutes ses forces, de tout son talent de merle. » Tel est l’incipit de l’essai de la philosophe Vinciane Despret, Habiter en oiseau. Avec minutie et subtilité, elle explore l’enchevêtrement des nombreuses théories élaborées par les scientifiques depuis le début du XXe siècle pour tenter d’élucider cette question simple : pourquoi le merle, comme les autres oiseaux, a-t-il besoin d’un territoire où il peut chanter, s’accoupler, parader, se nourrir ou nidifier ? Sans oublier la trame sur laquelle ces théories sont tissées, car les scientifiques sont aussi fils de leur temps.
Stratégies territoriales
Elle commence ainsi par questionner l’emploi du terme « territoire », qu’elle relie à l’apparition au XVIIe siècle du droit de propriété individuel pour décrypter les contextes comme autant de terreaux sur lesquelles les théories prolifèrent ou s’éteignent. « L’hypothèse de l’amour de la solitude du rouge-gorge, on s’en doute, n’obtiendra pas le sésame qui permet de figurer dans les écrits scientifiques », s’amuse-t-elle. A l’inverse, celles qui attribuent au territoire la fonction de compétition entre mâles ou d’accès à la nourriture ont gagné en popularité tout comme celles qui dans les années 1960, s’inspirèrent des modèles économiques, pour évaluer les rapports entre les coûts et les bénéfices des stratégies territoriales. « On a trouvé un convertisseur universel, on va enfin pouvoir unifier théoriquement les territoires », dénonce-t-elle.

 


Vinciane Despret : Ce que les oiseaux nous apprennent des territoires

 Ce que les oiseaux nous apprennent des territoires. Démonstration scientifique et philosophique. Vinciane Despret est philosophe, psychologue et maître de conférences à l’université de Liège. Elle travaille principalement, depuis une vingtaine d’années, sur les savoirs à propos des animaux, domaine dans lequel elle a publié quelques livres dont Naissance d’une théorie éthologique, Quand le loup habitera avec l’agneau, Hans le cheval qui savait compter, Que diraient les animaux si on leur posait les bonnes questions ? et, le tout dernier, Habiter en oiseau (Actes Sud, octobre 2019). Le fil rouge qui conduit ses enquêtes est la question des bons dispositifs de recherches : comment arrive-t-on (ou non) à rendre les êtres intéressants ?

Livre - Le Rivage des Syrtes - Julien Gracq

 


À la suite d'un chagrin d'amour, Aldo se fait affecter par le gouvernement de la principauté d'Orsenna dans une forteresse sur le front des Syrtes. Il est là pour observer l'ennemi de toujours, replié sur le rivage d'en face, le Farghestan. Aldo rêve de franchir la frontière, y parvient, aidé par une patricienne, Vanessa Aldobrandi dont la famille est liée au pays ennemi. Cette aide inattendue provoquera les hostilités... Dans ce paysage de torpeur, fin d'un monde où des ennemis imaginaires se massacrent, le temps et le lieu de l'histoire restent délibérément incertains dans un récit à la première personne qui semble se situer après la chute d'Orsenna. Julien Gracq entraîne son lecteur dans un univers intemporel qui réinvente l'Histoire et donne lieu à une écriture qui s'impose avec majesté, s'enflamme au contact de l'imagination. Pour Le Rivage des Syrtes, Julien Gracq obtint en 1951 le prix Goncourt, qu'il refusa. 

 

 

Documentaire - JULIEN GRACQ (1910-2007) – Un siècle d'écrivains [1995]

[...] C'est un entretien sonore qui sert de fil conducteur à ce portrait de Louis Poirier, professeur d'histoire et de géographie, né en 1910, qui a choisi en 1939 pour publier 'Au château d'Argol', le pseudonyme de Julien Gracq, « un nom rapeux qui heurte un peu l'oreille ». Dans cet entretien, le dialogue est très libre, il laisse percer les agacements de Julien Gracq, « ses vives préférences » et ses « refus également vifs » (Henri Thomas). [...] Des photos, des archives, des images de lieux contemporains, un commentaire du réalisateur s'ajoutent à l'ensemble. [...] On retiendra la lecture par Julien Gracq d'extraits des 'Carnets du grand chemin' (1992), de 'Lettrines 2' (1974), de 'La Forme d'une ville' (1985), 'Des eaux étroites' (1976), avec cette voix un peu rapeuse, sans lyrisme inutile. Une vraie voix, sans affectation, et qui, privée de l'image, du visage, devient encore plus vivante, encore plus charnelle. Catherine Blangonnet.

 

Julien Gracq 1910-2007, de son vrai nom Louis Poirier, est un écrivain français.
Son pseudonyme littéraire doit beaucoup à sa fascination pour le héros de "Le Rouge et Le Noir "de Stendhal et à son admiration pour les Gracques, dans l'histoire romaine. Il décide de prendre un pseudonyme littéraire, afin de séparer nettement son activité de professeur de son activité d'écrivain.
Élève brillant, il est admis à l'École normale supérieure en 1930, il suit en parallèle des cours à l'École libre des sciences politiques d'où il sort diplômé en 1933. En 1934, il est reçu à l'agrégation d'histoire et géographie, et est affecté, d'abord à Nantes, au lycée Clemenceau où il avait été élève, puis à Quimper. En 1946, il est nommé au lycée Claude-Bernard de Paris, où il enseigne l'histoire-géographie jusqu'à sa retraite en 1970.
Tenté par le communisme, il adhérera au PCF (1936) jusqu'au pacte germano-soviétique mais observera toute sa vie une froide distance à l'égard de tous les embrigadements littéraires ou politiques.
Si « Au château d'Argol »(1938), son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l'attention d'André Breton, c'est avec « Le Rivage des Syrtes »(1951), et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s'est fait connaître du public.
Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s'est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge, voire en opposition vis-à-vis des courants dominants de la littérature de son époque, qu'il s'agisse de l'existentialisme ou du Nouveau roman.
Après avoir abandonné l'écriture de fiction, les livres que publie Julien Gracq à partir de 1970 mélangent bribes d'autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.
Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l'agrégation, publiées de son vivant dans la bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.
En 2007, Julien Gracq décède à 97 ans. Bernhild Boie est l’exécutrice testamentaire de l’auteur.

Sur les traces de Julien Gracq à Saint-Florent-le-Vieil dans Vues-sur-Loire

 

 

Livre - em - Kim Thúy

Kim Thúy "em" - Salon du livre de Montréal 2020


 


Au Vietnam, le mot em sert à dire sa tendresse, sa délicate attention pour l’autre, plus jeune ou plus âgé. Dans un square de Saigon, sous un banc, un bébé a été abandonné. Louis, orphelin métis, de quelques années son aîné, le couche dans une grande boîte en carton. Il l’appelle Em Hong, « petite sœur » Hong. Louis prendra soin d’elle jusqu’à ce qu’ils soient séparés, lors de l’opération Babylift, au printemps 1975, qui évacue peu avant la chute de la ville les orphelins de guerre et enfants nés de GI’s. Sans le savoir, ils auront des vies parallèles, celles d’enfants américains adoptés. Ils ignorent ce que leur existence doit à la multitude de destins brutalisés avant eux dans le long conflit vietnamien. Em, c’est le fil qui relie les ouvriers des plantations de caoutchouc en Indochine aux femmes des premiers salons de manucure en Amérique du Nord. Ce sont les liens d’amour et de haine entre les vies brisées de la « guerre américaine ».
Dans ce roman, Kim Thúy noue des histoires vraies, pleines d’images fortes, méconnues ou aussi célèbres que la photo prise à My Lai. Sa prose lyrique et sobre nous embarque dans une traversée bouleversante de l’Histoire.

 

La chance d'être différent | Kim Thúy | TEDxPôleMaisonneuve


 Pour cette femme au parcours inspirant, être "différente" est en fait une chance. Selon elle, c'est au travers nos expériences que nous devenons exceptionnel et unique. Laissez-vous guider par son témoignage et embrassez la différence! Kim Thúy a quitté le Vietnam avec les boat people à l’âge de dix ans. Elle a été couturière, interprète, avocate, propriétaire du restaurant Ru de Nam, chroniqueuse culinaire pour la radio et la télévision. Elle vit aujourd’hui à Montréal et se consacre à l’écriture. Son premier livre, ru, publié chez Libre Expression, connait un succès fulgurant dès sa sortie. Best-seller au Québec et en France et traduit dans plus de vingt-cinq langues, ru a aussi remporté de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux prix du Gouverneur général du Canada en 2010. ru a également été finaliste au Prix des cinq continents de la francophonie en 2010 et l’édition anglaise a remporté le combat des livres organisé par Canada Reads et a été déclaré « le » livre à lire au Canada en 2015.

 

 

Humour - Epindemis ...

 


Musique - O Sole Mio - Enrico Caruso

 

Enrico Caruso - O Sole Mio


 Enrico Caruso est un ténor italien né à Naples le 25 février 1873 et mort le 2 août 1921 dans la même ville. Il est considéré par de nombreux critiques comme le plus grand chanteur d'opéra de tous les temps.

 

Enrico Caruso - Eternamente

Film - 4.7/5 - A Scene at the Sea - 1991


 

 

A Scene at the Sea ( Ano natsu, ichiban shizukana umi, littéralement « cet été, l'océan le plus calme ») est un film japonais réalisé par Takeshi Kitano, sorti le 19 octobre 1991.

 

 

 

 

 


Lors de son passage habituel le long des plages, l'éboueur Shigeru, sourd et muet, retrouve parmi les ordures une planche de surf abîmée. 

 

 

 


De retour chez lui, il la répare avec les moyens du bord et descend à la mer pour l'essayer. 

 

 

 


Sous le regard émerveillé de Takako, sourde elle aussi, il défie les vagues pour la première fois, mais peu doué, il va au fur et à mesure se consacrer entièrement à sa nouvelle passion.  

    

 

 

   


   Claude Maki : Shigeru
    Hiroko Oshima : Takako
    Sabu Kawahara : Takoh
    Nenzo Fujiwara : Nakajima
    Keiko Kagimoto : La fille du magasin

 

Vocabulaire - Syndrome de l'imposteur

 Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, phénomène de l'imposteur, expérienc...