lundi 6 avril 2020

Philosophie - Aristote, un fondateur méconnu - Annick Stevens

 

Aristote, un fondateur méconnu

Présentation

Tout le monde sait qu'Aristote a institué les bases de la plupart de nos disciplines intellectuelles, mais son approche difficile fait qu'il reste encore largement inconnu. Ce cours éclairera les concepts fondateurs du philosophe, de la physique à la métaphysique, de l'éthique à la politique en passant par la psychologie cognitive et la poétique.

Pour tout renseignement complémentaire, écrire à : annick.stevens [at] posteo.net

Séance Date Chapitres Doc Audio Vidéo
1 19/9/16 Introduction, sources et plan de l'oeuvre
I. Théorie de la connaissance
[notes]
[textes]
[mp3] (114 Mb) [vidéo]
2 26/9/16 I. (suite) La connaissance scientifique [notes] [mp3] (116 Mb) [vidéo]
3 3/10/16 I. (fin) La connaissance scientifique
II. Physique et métaphysique
     a. La science de la nature
[notes] [mp3] (103 Mb) [vidéo]
4 10/10/16      a. (suite) Hasard, changement, temps [notes] [mp3] (102 Mb) [vidéo]
5 17/10/16      b. La Métaphysique [notes] [mp3] (97 Mb) [vidéo]
6 24/10/16      b. (suite) L'ontologie [notes] [mp3] (85 Mb) [vidéo]
7 9/11/16 III. Éthique et politique
     a. Bonheur, qualités, action libre
[notes]
[textes]
[mp3] (124 Mb) [vidéo]
8 16/11/16      b. Amitié, justice, la meilleure vie [notes] [mp3] (95 Mb) [vidéo]
9 23/11/16      c. Cité, esclavage, régimes justes [notes]
[textes]
[mp3] (123 Mb) [vidéo]
10 30/11/16      d. Conclusions sur la citoyenneté
IV. La Poétique
[notes] [mp3] (110 Mb) [vidéo]

 

Peintre - Kitagawa Utamaro - Japon


 Kitagawa Utamaro  1753 - 31 octobre 1806 est un peintre japonais, spécialiste de l'ukiyo-e. 

 

 

 

 

 

 

 

 


Il est particulièrement connu pour ses représentations de jolies femmes (bijin-ga), mais son œuvre comprend également de nombreuses scènes de nature et d'animaux, ainsi que des albums érotiques (shunga).

Son travail parvint en Occident au XIXe siècle où il rencontra un grand succès. Il a particulièrement influencé les impressionnistes par ses cadrages audacieux et le graphisme de ses estampes. Il était alors connu sous le nom d'« Outamaro », transposition selon l'orthographe française de la prononciation de son nom (orthographe reprise à l'époque dans certains autres pays occidentaux).

 

 

 

 


Il fut surnommé en 1891 par Edmond de Goncourt « le peintre des maisons vertes » (les maisons closes), même si un tiers seulement des très nombreuses estampes que l'on connaît de lui furent en réalité consacrées au Yoshiwara1.

dimanche 5 avril 2020

Livre - Le fusil de chasse - Le maître de thé - Yasushi Inoué



Tu avais fini de frotter le canon et tu remontais la culasse, que tu avais également nettoyée.
Alors tu levas et abaissas plusieurs fois le fusil en épaulant à chaque fois. Mais peu après le fusil ne bougea plus. Tu l'appuyas fermement contre ton épaule et tu visas, en fermant un œil.
Je me rendis compte que le canon était manifestement dirigé vers mon dos.

 

 

 

 

 

 


"Monsieur Rikyu a assisté à la mort de beaucoup de samouraïs... Combien d'entre eux ont dégusté le thé préparé par Monsieur Rikyu avant d'aller trouver la mort sur le champ de bataille ? Quand on a assisté à la mort de tant de guerriers, on ne peut pas se permettre de mourir dans son lit !"

Non, Monsieur Rikyu (1522-1591), Grand Maître de thé issu du bouddhisme zen, n'est pas mort dans son lit ! Il s'est fait hara-kiri à l'âge de 69 ans. Pourquoi s'est-il donné la mort ? Un vieux moine, son disciple, tente d'élucider le mystère de ce suicide.

Ce livre enquête nous projette dans le Japon de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècle. A cette époque, la cérémonie du thé était un acte grave, un rituel qui témoignait d'un engagement redoutable, empreint d'exigences éthiques et politiques, prétexte parfois à des négociations secrètes.

Le Maître de thé est donc tout naturellement un roman d'initiation, de méditation, lyrique et sensuel à la fois. A travers la figure historique de Rikyu, Yasushi Inoué (1907-1991) dresse le portrait d'une génération hantée par la mort. Étrange de penser qu'il a écrit là son dernier récit et sans doute son chef-d’œuvre, publié en 1991, l'année même de sa disparition !


YASUSHI INOUE (1907-1991) – Un siècle d'écrivains [1997]

 

Yasushi Inoué  Né(e) à : Asahikawa , le 06/05/1907 Mort(e) à : Tokyo , le 29/01/1991

 est un romancier japonais.

Fils d'un chirurgien militaire souvent muté, il est pendant un temps élevé par la maîtresse de son arrière grand-père, une ancienne geisha qu'il appelle grand-mère - alors qu'elle est étrangère à la famille Inoué. Il racontera plus tard cette enfance dans son roman autobiographique "Shirobamba". Il est un pratiquant assidu du judo (ceinture noire).

Il écrit des poèmes dès 1929. Après des études en philosophie à Kyoto et une thèse sur Paul Valéry, il se lance dans la littérature en publiant des poèmes et nouvelles dans des magazines, puis dans le journalisme, carrière entrecoupée par le service militaire (1937-1938).

En 1949, il publie "Le fusil de chasse" et se fait connaître grâce à une nouvelle récompensée la même année par le prestigieux Prix Akutagawa : "Combats de taureaux". Il se met ensuite à publier un grand nombre de romans et de nouvelles dont les thèmes sont souvent historiques et minutieusement documentés, comme "La Tuile de Tenpyō" (1957) "Le loup bleu" - roman sur Gengis Khan (1959) ou "Le Maître de thé" (1981).


En 1964, il est élu à l’Académie des Arts et préside l’Association littéraire japonaise de 1969 à 1972. Il reçoit l’Ordre National du Mérite en 1976. Il est également élu vice-président du PEN Club International en 1984.

Certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma. "Le Sabre des Takeda" (en 1953) est adapté par Hiroshi Inagaki. "Asunarô" est adapté en 1955 par Akira Kurosawa et filmé par Hiromichi Horikawa. "Le Maître de thé" inspira Kei Kumai pour son film "La Mort d'un maître de thé" en 1989 qui obtint un Lion d'argent au Festival du film de Venise.

samedi 4 avril 2020

Film - 4.3/5 - L'odeur de la mandarine - 2015

 


L'Odeur de la mandarine est un film dramatique français réalisé par Gilles Legrand et sorti en 2015. 

Été 1918 en Picardie, la guerre semble ne pas vouloir se finir, et le front est tout proche. Mais pour Charles, officier de cavalerie, la guerre est terminée depuis qu'il y a laissé une jambe. Il vit avec sa gouvernante reclus dans le château familial. Ayant besoin de soins réguliers sur le moignon de sa jambe amputée, il passe une annonce pour recruter une infirmière à domicile. Se présente alors une très jeune femme, Angèle qui répond ainsi à l'annonce passée. Angèle est dans une situation très délicate, car elle est seule avec sa fille qu'elle a eue lorsqu'elle était mineure, et elle n'est pas mariée au père de son enfant qui est mort au front. Elle ne peut donc pas bénéficier du statut de veuve de guerre. Charles séduit par le caractère d'Angèle et sa franchise, accepte de l'engager et donc de l'héberger avec sa fille dans son domaine.

 


La présence d'Angèle et de son enfant redonne vie à tout le château. Très vite une relation de complicité, de bonne camaraderie se noue entre Charles et Angèle, réunis par leur passion commune de l'équitation. Charles avait renoncé à monter sur un cheval à la suite de son amputation, mais Angèle réussit à le convaincre de remonter et elle lui apprend à monter « comme une femme », c'est-à-dire en amazone.

 


De plus en plus séduit par Angèle, Charles lui propose de l'épouser et de faire de la fillette son héritière. D'abord réticente, Angèle finit par accepter ce mariage de raison mais pose ses conditions : ils feront chambre à part, n'auront pas d'enfant, elle continuera de percevoir son salaire d'infirmière et elle n'assurera son devoir conjugal qu'une fois par semaine... Charles accepte ce pacte et ils se marient.

Comme convenu, Charles monte dans la chambre d'Angèle chaque mardi soir. Elle consent au rapport sexuel mais sans manifester le moindre plaisir. Elle avoue qu'elle n'a aimé qu'un seul homme, le défunt père de son enfant, et qu'elle est incapable de se donner. Charles, vraiment amoureux, est de plus en plus irrité et désespéré d'avoir une épouse aussi indifférente.


Puis Léonard fait irruption dans un petit matin brumeux , un soldat plutôt rustre escortant un magnifique étalon. Il prétend qu'il est missionné pour amener ce cheval à Saumur où il doit saillir des juments pour les besoins de l'armée. Charles soupçonne ce soldat d'être un déserteur, mais souhaite conserver l' étalon pour saillir la jument Mandarine, il accepte donc de le cacher. Angèle se méfie de Léonard qui la convoite et a des gestes déplacés; Charles défie son épouse en faisant venir une prostituée. Pour se venger Angèle se donne à Léonard la veille du jour où il doit quitter le château. Charles, humilié, pense tuer Angèle puis l'étalon avec lequel elle passe tant de temps et de si beaux moments. Il se rend au bord d'un étang, craignant un suicide Angèle l'y rejoint, le gifle, puis renonce enfin au passé pour leur construire un avenir. 



avec     Olivier Gourmet : Charles-Edouard
            Georgia Scalliet : Angèle Marie Hortense
            Dimitri Storoge : Léonard

Vocabulaire - Syndrome de l'imposteur

 Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, phénomène de l'imposteur, expérienc...