Céleste Albaret fut la gouvernante et l'unique confidente de Marcel Proust pendant les huit années où il écrivit son œuvre, ce monument de la littérature mondiale. Jour après jour, elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Depuis la mort de Proust en1922, elle avait toujours refusé de livrer ses souvenirs. A quatre-vingt-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux ». Par rapport aux centaines de livres publiés sur lui, ce que ce témoignage capital apporte, c'est l'image, bouleversante et unique de vérité, d'un Proust perdu enfin retrouvé, et sortant de la plus fidèle des mémoires, celle du cœur, pour revivre parmi nous.
1/5 Céleste Albaret chez monsieur Proust (Grande traversée / France Culture)
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Céleste Albaret chez monsieur Proust : « Vous n’oublierez pas, Céleste ? » (Grande traversée / France Culture). Diffusion sur France Culture le 2 août 2019.
Une série documentaire produite par Philippe Garbit et réalisée par Clotilde Pivin. Photographie : Céleste Albaret en 1973 • Crédits : Nicole PRAYER - Getty. Dans cet ultime épisode, la gouvernante de Marcel Proust, Céleste Albaret, s'épanche sur les derniers instants de la vie de l'écrivain. Plus qu'une simple gouvernante, elle l'épaule dans la rédaction de son œuvre et veille sur lui jusqu’à sa mort en 1922. Marcel Proust meurt en 1922, épuisé, et emporté par une bronchite mal soignée. Mais selon Céleste, Proust ne devait pas mourir. Pourtant, l'écrivain avait en tête la perspective de la mort. Dans "La Recherche", il décrit longuement la mort du romancier Bergotte, artiste reconnu et admiré par le narrateur. Bergotte meurt après avoir revu le tableau qu'il aimait tant, la "Vue de Delft" de Johannes Vermeer, et son petit pan de mur jaune.
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