lundi 1 novembre 2021

Film - 5.9/5 - De son vivant - 2021

 


Un homme condamné trop jeune par la maladie. La souffrance d'une mère face à l'inacceptable. Le dévouement d'un médecin (le docteur SARA dans son propre rôle) et d'une infirmière pour les accompagner sur l'impossible chemin. 





Une année, quatre saisons, pour " danser " avec la maladie, l'apprivoiser, et comprendre ce que ça signifie : mourir de son vivant.















Emmanuelle Bercot est habituée à retourner la croisette. Déjà hors compétition en 2015, La Tête Haute faisait l’ouverture du Festival de Cannes grâce à un  portrait touchant d’un jeune délinquant suivi par un juge d’instruction et un éducateur. Avec De son vivant, c’est un autre parcours de vie que la cinéaste va tisser tout au long des quatre saisons d’une année pour décrire le dur combat d’un homme condamné par le cancer du pancréas.


A l’inverse de La Fracture de Catherine Corsini, présenté en compétition du Festival de Cannes 2021, très critique sur l’hôpital, le long métrage d’Emmanuelle Bercot dépeint un hôpital paisible qui prend le temps d’accueillir le patient et qui se soucie avant tout de son bien-être. Le film choisit de prime abord un angle très documentaire. Au début du film, la narration prend le temps d’accompagner Benjamin au cours d’une longue scène dédiée au premier rendez-vous du protagoniste avec le médecin. Ensemble, ils vont lier un pacte de fin de vie  jusqu’à la mort. Le médecin adopte à la fois un ton didactique et empathique, ayant comme simple préoccupation le suivi du patient dans les meilleurs conditions possibles.

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