Les Rois du monde est un film français réalisé par Laurent Laffargue, sorti en 2015.
A Casteljaloux, petit village du Lot-et-Garonne les hommes sont les rois du monde. Amitié, violence, ivresse, plaisir du verbe.
Le destin de Romain, 17 ans, amoureux de Pascaline et apprenti comédien croise celui d’un ami de sa mère, Jeannot, 47 ans, qui sort de prison avec une seule idée en tête : récupérer Chantal, une parisienne échouée là, qui s’est installée avec le boucher du village...
Sergi López : Jeannot
Céline Sallette : Chantal
Romane Bohringer : Marie-Jo
Éric Cantona : Chichinet
Guillaume Gouix : Jean-François
« Les Rois du monde » : combat de coqs entre Eric Cantona et Sergi Lopez
Le premier long-métrage de Laurent Laffargue, venu du théâtre, nous plonge dans une France aussi rance qu’irréelle.
Qu’est-ce que c’est que ces gens ? C’est la question qu’on se pose devant ce film naturaliste et bien à côté de la plaque, premier long-métrage du metteur en scène de théâtre et acteur – notamment dans les courts-métrages de Louis Garrel – Laurent Laffargue.
Soit, donc, dans le calme serein d’un petit village du Sud-Ouest où il n’y a rien d’autre à faire, pour tuer le temps, que boire des pastis et écouter du rock un peu crade, trois personnages. Jeannot (Sergi Lopez), un gars chaud, alcoolique et violent, qui a fait trois ans de prison après avoir massacré, dans un bar, un type qui parlait mal à sa copine. Chantal (Céline Sallette), la copine en question, artiste dans l’âme qui laisse filer sa vie derrière la caisse d’un supermarché, s’est recasée pendant ce temps avec le boucher du coin, Jacky (Eric Cantona), un type bienveillant et bien costaud, qui ne rigole pas non plus avec les affaires d’honneur. Comme on récupère, en sortant de prison, ses effets personnels, Jeannot veut récupérer sa femme et s’engage dans un combat de coqs avec son rival qui va tourner au drame.
Avec ces personnages minés par l’échec et les désillusions, rongés par les passions tristes, le réalisateur nous plonge dans une France aussi rance qu’irréelle, où les rapports homme-femme, comme le dégoût de soi, semblent figés quelque part dans les années 1940. Pourquoi ? Le mystère reste entier.
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