dimanche 7 mars 2021

Livre - La cloche de détresse - Sylvia Plath


Esther Greenwood, dix-neuf ans, est à New York avec d'autres lauréates d'un concours de poésie organisé par un magazine de mode. De réceptions en soirées passées pour tuer le temps, ce sont quelques jours d'une existence agitée et futile que vit la narratrice. En même temps, elle se souvient de son enfance, de son adolescence d'étudiante américaine, des amours qu'elle a connues. Tout bascule lorsque Esther quitte New York. Tentatives de suicide, traitements de choc, guérison, rechutes, et, pour finir, l'espoir. Esther est à la fois "patiente" dans l'univers hospitalier et observatrice au regard aigu de ce monde, qui a pour toile de fond l'Amérique des années 1950.
 

 

 

 

Sylvia Plath par Valérie Rouzeau (France Culture / Ça rime à quoi)

 

“La compagnie des œuvres” explore de lundi à jeudi l’œuvre de l’écrivaine américaine, si pleine de tourments qu’elle a choisi de se suicider à 30 ans seulement, en 1963.

 


 

 

Au début des années 1950, au prestigieux Smith College de Northampton, une jeune fille qui se destine à l’écriture philosophe sur des coussins. Elle a, essaye-t-elle de se persuader, « tout pour être heureuse ». Pourtant, Sylvia Plath (1932-1963) souffre d’accès dépressifs. Pendant ses études, elle tente une première fois de quitter la vie. Perfectionniste, ambitieuse, mais sans cesse traversée de doutes, la poétesse américaine est connue pour son ouvrage The Bell Jar (1963), dans lequel elle décrit sa dépression. Elle se donnera la mort un mois après sa parution, à l’âge de 30 ans. Celle qui recevra un prix Pulitzer posthume pour son œuvre poétique en 1982 fait aujourd’hui figure d’icône littéraire pour certaines féministes. N’écrit-elle pas sur la terreur d’enfanter, la « haine de l’intrus », le bébé, ce « pire absolu » qui viendrait empêcher son être de s’exprimer ? D’innombrables études explorent encore son œuvre, exploration que France Culture poursuit ici en compagnie de chercheuses dont, lundi, Patricia Godi, autrice de Sylvia Plath. Mourir pour vivre (éd. Aden).

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