samedi 26 juin 2021

Livre - Jack London : Faire un feu


Jack London situe l'action de cette nouvelle dans le Klondike, qu'il a lui même connu pendant l'hiver 1897-1898 en participant à la ruée vers l'or.
En hiver, par une journée sans nuage, un homme marche dans la neige, seulement accompagné d'un chien ; ce soir, il retrouvera ses compagnons qui empruntent un autre itinéraire. C'est son premier hiver au Klondike et aujourd'hui il est surpris par l'intensité du froid. Il sait que la rivière est complètement gelée même si elle peut cacher des pièges mortels. Lorsqu'il s'arrête pour déjeuner, le froid l'oblige à construire un feu. Quand il reprend sa route, le chien semble hésiter à abandonner la chaleur du foyer créé par l'homme. Soudain la glace casse sous ses pas...
 

 Jack London : Faire un feu (France Culture / Samedi noir). Émission “Samedi noir” diffusée sur France Culture le 12 novembre 2016. Production : Blandine Masson. Image : dessin de Patrick Chabouté pour son adaptation en bande dessinée de la nouvelle “Constuire un feu” de Jack London. Un homme qui voyage seul dans le Yukon confronté au plus destructeur de ses ennemis : le froid. Traduit par Marc Chénetier. Réalisation : Christophe Hocké. En direct du studio 110, de la Maison de la radio. Lecture Carlo Brandt. Musique composée par John Greaves. À l’occasion de la parution dans La Pléiade des “Romans, récits et nouvelles” de Jack London en octobre 2016, édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski. “Faire un feu” (paru en août 1908 sous le titre “To build a fire” dans le Century Magazine) est “le compte rendu” terrible et tragique " (pour reprendre le titre de l'essai de London sur les thèmes et les ressorts de la grande littérature), minutieusement agencé, d'une inexorable descente dans l'enfer du froid, la plus brutale description, et littérairement la plus parfaite, de la rencontre meurtrière du chétif corps humain, minuscule atome de vie perdu dans un infini de la blancheur, avec le plus immatériel et le plus destructeur de ses ennemis. Le récit n'est nulle part ailleurs chez London aussi dépouillé et concentré que dans ces pages. Comme dans bien d'autres nouvelles, ce n'est pas une intrigue qu'il déploie ou qu'il développe, mais une situation d'affrontement, un état de tension, qu'il mène, degré par degré, jusqu'au point de rupture. […] Dans un silence jamais rompu par aucune parole directement prononcée se déroule, rythmée par le passage des heures, la tragédie de la lente détérioration du corps, en même temps que s'amenuise l'espoir de survie. […] Marc Chénetier. Note publiée dans La Pléiade, extraits. 

Faire un feu de Jack London

 

Un homme qui voyage seul dans le Yukon confronté au plus destructeur de ses ennemis : le froid

Alaska Mars 2015
Alaska Mars 2015 Crédits : Loren Holmes - Sipa

Traduit par Marc Chénetier

Réalisation : Christophe Hocké

  • En direct du studio 110, de la Maison de la radio

Lecture Carlo Brandt

A l’occasion de la parution dans La Pléiade des Romans, récits et nouvelles de Jack London en octobre 2016, édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski

Faire un feu (paru en août 1908 sous le titre To build a fire dans le Century Magazine) est " le compte rendu " terrible et tragique " (pour reprendre le titre de l'essai de London sur les thèmes et les ressorts de la grande littérature), minutieusement agencé, d'une inexorable descente dans l'enfer du froid, la plus brutale description, et littérairement la plus parfaite, de la rencontre meurtrière du chétif corps humain, minuscule atome de vie perdu dans un infini de la blancheur, avec le plus immatériel et le plus destructeur de ses ennemis. Le récit n'est nulle part ailleurs chez London aussi dépouillé et concentré que dans ces pages. Comme dans bien d'autres nouvelles, ce n'est pas une intrigue qu'il déploie ou qu'il développe, mais une situation d'affrontement, un état de tension, qu'il mène, degré par degré, jusqu'au point de rupture. […] Dans un silence jamais rompu par aucune parole directement prononcée se déroule, rythmée par le passage des heures, la tragédie de la lente détérioration du corps, en même temps que s'amenuise l'espoir de survie. […] Marc Chénetier. Note publiée dans La Pléiade, extraits.

Musiciens,

John Greaves, Piano chant

Laurent Valero, alto, violon, flûte , bandonéon

Scott Taylor , accordéon, kalimba, percus, cuivres

Assistant à la réalisation Pablo Valero

 

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