dimanche 20 juin 2021

Livre - Vingt-quatre heures de la vie d'une femme - Stefan Zweig

 


Scandale dans une pension de famille "comme il faut," sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...

Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive.

Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'"Amok" et du "Joueur d'échecs" est une de ses plus incontestables réussites.

 

 

 

Vingt quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig France Culture

 Adaptation France Culture Scandale dans une pension de famille "comme il faut," sur la Riviera sur ;a Côte d'Azur au début du 20ème siècle : Mme Henriette, une cliente de l’hôtel, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une dame anglaise âgée de soixante-sept ans, qui lui confie alors combien cette histoire lui en rappelle une autre : celle qu’elle a vécue elle-même à Monte-Carlo, lorsqu’elle avait quarante-deux ans. Réalisation Blandine Masson Traducteurs Olivier Bournac et Alzir Hella Avec Danièle Lebrun, Pierre Clémenti, Mathias Maréchal

 

Actualité de Stefan Zweig 


Parmi tous les grands noms qui ont brillé, dans l’entre-deux-guerres, au firmament de la littérature européenne, la plupart sont entrés au purgatoire des libraires et ils ont plus de place dans les évocations rétrospectives d’une époque, de ses passions, de ses sagesses, de ses folies, de ses controverses les plus instructives, que sur les tables de chevet. L’œuvre de Stefan Zweig échappe tout à fait à ce destin. À peine son œuvre est-elle tombée dans le domaine public, au début de notre année 2013, soixante-dix ans après son suicide survenu le 22 février 1942 au Brésil, que les éditions nouvelles se sont multipliées en France, chez Flammarion, chez Robert Laffont, et notamment dans la prestigieuse collection de la Pléiade chez Gallimard voici quelques semaines. Les ventes ont répondu aussitôt à cette ardeur éditoriale. Stefan Zweig est toujours abondamment lu, à telle enseigne que j’ai été incité à l’inscrire dans la série des grands personnages que nous tâchons à ce micro, de temps en temps, d’apprécier, de comprendre et de mesurer l’actualité. Que cet auteur puisse parler fort à nos contemporains, la preuve en est faite. Mais l’explication vaut d’être éclaircie, à si longue distance de cette Grande Guerre, que l’on va commémorer cent ans après, et qui a tant compté dans l’œuvre, dans la sensibilité et dans l’influence de Stefan Zweig. Jacques Le Rider , directeur d’études à l’École des Hautes Études, spécialiste reconnu de l’histoire culturelle de l’Autriche et de l’Allemagne, le connaît bien, et je vais faire fond ce matin sur sa compétence. Jean-Noël Jeanneney


Programmation sonore :

- Chanson « In Wien gibt’s manch winziges Gasserl » de Greta KELLER , 1935.

- Lecture par Michel DUCHAUSSOY d’un extrait du Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen de Stefan ZWEIG (écrit en 1942, publié après sa mort en 1944), dans le cadre de l’émission « Une vie, une œuvre », produite par Dominique ROUSSET sur France culture, le 19 novembre 1992.

- Lecture par Claude DOMINIQUE d’un extrait du Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen de Stefan ZWEIG , dans le cadre de l’émission « Le passé singulier » sur France Inter, le 7 novembre 1984.

- Extrait d’une conférence de Romain ROLLAND en 1935.

- Lecture par Michel DUCHAUSSOY d’un extrait des Journaux. 1912-1940 de Stefan ZWEIG , dans le cadre de l’émission « Une vie, une œuvre », produite par Dominique ROUSSET sur France culture, le 19 novembre 1992.

- Lecture par Pierre DESGRAUPES du message laissé par Stefan ZWEIG avant de se suicider, daté du 22 février 1942 , dans le cadre de l’émission « Tels que les autres » consacrée à Stefan Zweig, le 16 avril 1947.

Bibliographie :

- Jacques LE RIDER, Les Juifs viennois à la Belle Époque , Albin Michel, 2013.

- Stefan ZWEIG, Derniers messages , préface de Jacques LE RIDER , Bartillat, 2013.

- Stefan ZWEIG, Romans, nouvelles, récits (tomes I et II), sous la direction de Jean-Pierre LEFEBVRE , Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2013.

- Serge NIEMETZ, Stefan Zweig. Le voyageur et ses mondes , Belfond, 1996.

- Dominique BONA, Stefan Zweig, l’ami blessé , Plon, 1996.

- Dominique BONA, Stefan Zweig , Grasset, 2010.

 

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