Le scénario, inspiré en partie par un récit raconté à Mendes par son grand-père paternel, Alfred Mendes1, raconte l'histoire de deux jeunes soldats britanniques qui reçoivent l'ordre de délivrer un message annulant une attaque vouée à l'échec peu après la retraite allemande sur la ligne Hindenburg pendant l'opération Alberich en 1917. Ce message est particulièrement important pour l'un des jeunes soldats dont le frère doit participer à l'attaque imminente.
La réalisation du film, donnant l'illusion d'un seul long plan-séquence et d'une action en temps réel est largement saluée par la critique.
Le film reçoit de nombreuses nominations et remporte plusieurs prix, dont deux Golden Globes (meilleur réalisateur et meilleur film dramatique) et trois Oscars (meilleure photographie, meilleur mixage de son et meilleurs effets visuels).
Pendant la Première Guerre mondiale, deux soldats britanniques, les caporaux suppléants Schofield et Blake, reçoivent une mission qui leur semble impossible : traverser les lignes ennemies pour délivrer un message.
George MacKay (VF : Charlie Fabert ; VQ : David Laurin) : le caporal suppléant William Schofield
Dean-Charles Chapman (VF : Félix Lebert-Kysyl ; VQ : Louis-Philippe Berthiaume) : le caporal suppléant Tom Blake
Colin Firth (VF : Christian Gonon ; VQ : Jean-Luc Montminy) : le général Erinmore
Andrew Scott (VF : Jean-Christophe Dollé ; VQ : Nicolas Charbonneaux-Collombet) : le lieutenant Leslie
Mark Strong (VF : Bernard Gabay ; VQ : Daniel Picard) : le capitaine Smith
De quoi ça parle : Durant la Première Guerre mondiale, deux jeunes soldats britanniques se lancent dans une véritable course contre la montre pour porter un message de l'autre côté des lignes ennemies, afin d'empêcher une attaque dévastatrice.
Pourquoi c'est génial : Après avoir expérimenté le faux plan-séquence pour l'ouverture de son second James Bond, après Skyfall, Spectre, le cinéaste Sam Mendes a voulu appliquer cette technique sur tout un long-métrage, en l'occurrence un film de guerre, où le réalisateur voulait retranscrire le plus fidèlement possible l'expérience de la Première Guerre mondiale que lui a raconté son grand-père, en immergeant le spectateur au plus près de ses personnages. Et cela donne le film le plus ambitieux de son réalisateur, mais aussi son plus personnel.
Durant plus de deux heures éprouvantes, 1917 nous immerge dans une expérience sensorielle dont le postulat de départ n'est pas sans rappeler le Dunkerque de Christopher Nolan, où la caméra colle au corps ses protagonistes, sans jamais les lâcher. Un faux plan-séquence virtuose, où l'illusion d'un plan unique par le montage retranscrit brillamment le périple de ces soldats en quasi-temps réel, à l'exception d'une ellipse très bien justifiée. Cette odyssée finit par prendre des allures de pure rêverie qui se transforme en cauchemar nocturne, où la photographie de Roger Deakins renoue avec les exploits visuels de Skyfall, le temps d'une scène de poursuite dans un décor de No man's land surréaliste. Un grand film de guerre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire