« “Éteignez vos allumettes, poètes et rimailleurs ! Et léguez vos quatorzains fêlés aux ciriers ! Car voilà qu'arrive celui qui vous a brisé les jambes.” C'est ce qu'annonce Thomas Nashe dans la première édition d'Astrophil et Stella, cinq ans après la mort de Philip Sidney. [...] Quelle que soit la “sincérité” (Ndle: L'amour qu'il aurait porté dans sa vie à Stella) que l'on accorde au poète Sidney dans ces cent huit sonnets et onze chants, n'en reste pas moins qu'ils composent un des plus beaux hymnes à l'amour de la poésie, chatoyant d'images et de métaphores toujours neuves, de rythmes variés, et que la séquence dessine une passionnante construction narrative.[...]
Publiés en 1591, ces sonnets de Philip Sidney, aristocrate, diplomate, poète de la période élisabéthaine “constituent, avec les sonnets de Shakespeare la plus célèbre séquence des sonnets amoureux en Angleterre”. Ils sont suivis du premier texte critique important de la littérature anglaise. » La Quinzaine littéraire
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