Haussmann, c'est Paris. Haussmanniser, c'est percer, aérer, éclairer, désengorger... Mais, au fond, que sait-on du "grand homme" du Second Empire, à l'égo surdimensionné, à qui Napoléon III confie la mission de faire de Paris la plus belle ville du monde, la plus moderne ? Prenant ses libertés vis-à-vis du genre biographique, ce livre analyse l'oeuvre du "préfet éventreur", quitte, du reste, à lui en contester la paternité. II sonde l'âme de cet ambitieux qui semble n'avoir vécu pleinement que les dix-sept années de sa magistrature parisienne, et qui, pour le reste, se conduisit en parfait décalage avec l'image qu'il a laissée de lui-même. En définitive, la question n'est plus de discerner en lui un bienfaiteur ou un fléau, un visionnaire ou un technocrate,
mais bien celle-ci, plus audacieuse : Haussmann ou un autre, cela aurait-il changé quelque chose ?
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