Le 7 mai 2017, la France fatiguée a élu, de guerre lasse, son Barack Obama blanc, son Justin Trudeau intellectuel, son petit prince survendu par la réclame. Emmanuel Macron dit vouloir combattre le « monde ancien » : ce dernier a, dans les faits, rempilé pour cinq ans. Le président de la République a recyclé les mêmes technocrates, la même élite coupée du peuple, les mêmes utopistes et leur idéal post-national, les mêmes fanatiques du conformisme et de ses âneries.
Du scrutin présidentiel aux Gilets jaunes, comment les analyses d'Ivan Rioufol sont validées par la réalité. Le 7 mai 2017, la France fatiguée a élu, de guerre lasse, son Barack Obama blanc, son Justin Trudeau intellectuel, son petit prince survendu par la réclame. Emmanuel Macron disait vouloir combattre le "monde ancien" : ce dernier a, dans les faits, rempilé pour cinq ans. Le président de la République a recyclé les mêmes technocrates, la même élite coupée du peuple, les mêmes utopistes et leur idéal post-national, les mêmes fanatiques du conformisme et de ses âneries.
"Toute époque finit en mascarade" a écrit le génial moraliste colombien Nicolás Gómez Dávila. Ce recueil est la chronique hebdomadaire de la lente décrépitude de la politique, qui a abouti à la fausse révolution macronienne. Parce qu'elle repose sur du sable, elle est promise à l'échec. Tout est à reconstruire, dans la résistance et la reconquête. Ceci est l'affaire des Français et le mouvement des Gilets jaunes vient de montrer clairement qu'ils étaient décidés à ne pas se laisser faire.
La colère est bonne conseillère.
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