Fernando Pessoa (1888-1935), un des grands poètes universels de ce siècle, est né, a vécu et est mort à Lisbonne. Lisbonne, sa ville, sa patrie, qu'il appelait aussi « sa maison », lieu suprême de son inspiration et théâtre omniprésent de son oeuvre, est désormais indissociable du nom de Pessoa: sa gloire est dans le nom de Lisbonne.
"Fernando Pessoa, celui qui n'était personne" est un portrait radiophonique de l'écrivain, critique et poète portugais né en 1888 et mort en 1935.
Si lorsque je serai mort on veut écrire ma biographie il n'y a rien de plus simple. Il n'y a que deux dates, celle de ma naissance et celle de ma mort, entre une chose et l'autre tous les jours sont à
L'émission "Une vie, une oeuvre" produite par Hubert Juin en 1987 proposait des entretiens avec Philippe Arbaizar, José Blanco, Fred Personne, Ana de Carvalho, Teresa-Rita Lopes et Michel Deguy. Elle débute par une citation de Pessoa sur sa manière d'envisager la poésie :
Un poème est une personne, un être humain vivant, appartenant par sa présence corporelle, et authentique existence charnelle, à un autre monde où notre imagination le projette...
Sur l'articulation du nom de Pessoa et de son œuvre :
Il faut se souvenir que Pessoa n’est pas un pseudonyme et que Pessoa veut dire effectivement 'personne', mais attention au sens latin du terme, c’est-à-dire le masque, et non pas au sens grec, le 'nemo', c’est-à-dire l’absence de quelqu’un. Ici il s’agit des masques, or tout le travail de Pessoa se fonde sur la multiplication des masques.
Par Hubert Juin
Une vie, une oeuvre - Fernando Pessoa, celui qui n'était personne (1ère diffusion : 02/04/1987)
Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France
Archive Ina-Radio France
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