La directrice de l'iFRAP nous livre ce constat édifiant : les chiffres réels de la situation économique de la France sont partiellement passés sous silence. La Cour des comptes se révèle timide concernant les finances publiques, et les rapports publics se montrent trop frileux. Les dispositifs d'alerte semblent se désactiver un à un. Pourtant, les données sont là : la France est un pays en déclassement. Savez-vous qu'elle se situe en réalité au 29e rang mondial en PIB par habitant ? Que nous avons atteint 1400 milliards de dépenses publiques ? Que nous payons 483 taxes, impôts et cotisations ? Que 1 jeune sur 20 est illettré ? Étouffée par une bureaucratie envahissante, contrainte par des lois repoussoir pour l'investissement, gangrénée par des taux d'inactivité, de pauvreté et d'insécurité de plus en plus élevés, la France est en proie à de nombreux maux dont la population devrait être informée. Loin de chercher à créer la polémique, Agnès Verdier-Molinié se fait un devoir d'avertir justement les Français sur le véritable état de la France en 2022 et de leur proposer des solutions de sortie de crise.
La directrice de la Fondation Ifrap montre, dans son nouveau livre Le vrai État de la France, de manière peu contestable, que les chiffres du pays sont trompeurs et cachent une situation préoccupante.
Et elle a raison, mille fois raison! Économiste de talent bien connue des lecteurs du Figaro, Agnès Verdier-Molinié publie ce mois-ci un livre (aux Éditions de l’Observatoire) dont le titre est éloquent: Le vrai État de la France. Les citoyens ont le droit de savoir!, sous-entendu: on nous raconte des carabistouilles! Et, de fait, les observateurs qui, sous couvert d’impartialité, roulent pour le pouvoir en place ne cessent de nous dorer la pilule à coups de chiffres qui, bien qu’exacts factuellement, nous cachent soigneusement la vraie réalité. Les porte-parole du président de la République, et je ne parle pas ici que des politiques, mais de tous ceux, économistes, financiers, éditorialistes, qui dissimulent leurs engagements sous les dehors de l’objectivité au lieu de jouer carte sur table (ce qui, cela dit au passage, me semble un minimum en matière d’honnêteté), nous expliquent en long en large et en travers que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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