La science, la politique : deux vocations profondément divergentes. L'une requiert modestie et disponibilité de l'esprit. L'autre, déchirée entre l'éthique de la conviction et l'éthique de la responsabilité, souffre d'une contradiction nécessaire qui toujours lui interdira la certitude scientifique. Telles sont les lignes directrices de cette profonde analyse, d'une urgence si actuelle à laquelle nous convie le plus grand sociologue allemand de ce siècle.
Le paradoxe des conséquences. Essai sur une théorie wébérienne des effets inattendus et non voulus des actions
La vie sociale est pleine de contraintes ou d’artifices non désirés par les individus et pourtant produits par eux. Tel est le paradoxe des conséquences que, à la suite de Raymond Boudon (qui parlait lui « d’effets pervers »), Mohammed Cherkaoui propose d’analyser ici.
Phénomène connu depuis le siècle des Lumières au moins, le paradoxe des conséquences a fourni matière à de brillantes investigations chez les plus grands sociologues. Largement inspiré par les travaux de Max Weber, M. Cherkaoui revisite en profondeur la théorie de l’action sociale, les relations entre les valeurs et les pratiques, les liens entre le micro et le macrosocial et, bien sûr, les effets inattendus et non voulus de l’action.
La religion et le capitalisme servent de support privilégié pour tester l’ensemble des propositions avancées.
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