La Promesse de l'aube est un film dramatique biographique franco-belge coécrit et réalisé par Éric Barbier, sorti en 2017. Il s'agit de l'adaptation du roman homonyme de Romain Gary (1960) et du film homonyme de Jules Dassin (1970).
Mina Kacew, jeune femme juive, actrice, et originaire de Russie, élève seule son jeune garçon, Roman, en Pologne. Elle imagine pour lui une carrière toute tracée d'écrivain et de diplomate, l'empêchant même de se consacrer à la peinture qu'elle déconsidère, où il montre pourtant quelque talent.
Dynamique, travailleuse et douée en affaires, elle monte une petite entreprise de mode à la manière de la France, pays qu'elle admire. Le négoce est prospère jusqu'à la montée de l'antisémitisme, époque où on lui fait sentir qu'elle n'est plus la bienvenue puis dépouillée de ses biens.
Afin de réaliser ses ambitions pour son fils, elle quitte la Pologne pour Nice et la Méditerranée. Là comme auparavant, dans une pension qu'elle parvient à gérer, elle fait preuve d'un amour dévorant et de beaucoup d'autorité en forçant Roman, dont le prénom est maintenant francisé en Romain, à écrire, pensant bien faire en le stimulant. Viennent l'adolescence puis l'âge adulte, les conquêtes féminines se succèdent mais l'inspiration littéraire demeure balbutiante.
Puis survient la Seconde Guerre mondiale, Romain entre dans l'armée, Mina étant bien convaincue que son fils va très tôt percer parmi les officiers. Romain se fait un devoir de satisfaire les ambitions de sa mère qui ne cesse de l'encourager, parfois brutalement, par voie téléphonique ou épistolaire. Romain rejoint le Général de Gaulle en Angleterre, puis se distingue dans l'aviation par de glorieux faits de guerre, le portrait de sa mère collé au cockpit de l'avion en guise d'ange gardien. Il continue à écrire au milieu des opérations militaires, harcelé par Mina qui lui reproche son manque de productivité et l'absence de reconnaissance littéraire des éditeurs.
Blessé puis envoyé en Afrique, trois longues années passent avant qu'il ne revienne en France mais Mina, qui ne l'oublie jamais, ne manque pas de lui envoyer deux lettres par semaine. Lorsqu'il arrive à Nice pour lui annoncer qu'il a enfin obtenu la publication d'un de ses romans, il trouve la porte close.
Pierre Niney : Roman Kacew, dit Romain Gary
Charlotte Gainsbourg : Mina Kacew, la mère de Romain Gary
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Jean-Pierre Darroussin : Zaremba, l'artiste polonais
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