Après Cannes en juillet dernier, c’est au tour d’Angoulême d’en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Tralala poursuit ses avant-premières avant la sortie nationale du film le 6 octobre prochain.
Changement de registre pour Arnaud et Jean-Marie Larrieu. Après avoir tourné des drames, des comédies et même des thrillers, les deux cinéastes explorent un tout autre univers : la comédie musicale. Un film qui réunit un casting de rêve : Mathieu Amalric, Mélanie Thierry, Josiane Balasko et Maïwenn. Côté musique, il y a également du beau monde avec une bande-originale signée Philippe Katerine, Etienne Daho, Dominique A, Jeanne Cherhal et Bertrand Belin.
Tralala, artiste un peu paumé
Ce long-métrage retrace le parcours de Tralala, la quarantaine, chanteur dans les rues de Paris. Un artiste un peu paumé qui croise un soir une jeune femme qui lui adresse un seul message avant de disparaitre : "Surtout ne soyez pas vous-même". Tralala quitte la capitale et finit par retrouver à Lourdes celle dont il est déjà amoureux. Elle ne se souvient plus de lui. Mais une émouvante sexagénaire croit reconnaître en Tralala son propre fils, Pat, disparu vingt ans plus tôt aux Etats-Unis. Tralala décide d’endosser le rôle. Il va se découvrir une nouvelle famille et trouver le génie qu’il n’a jamais eu.
Des comédiens qui s'improvisent chanteurs
Tralala est interprété par Mathieu Amalric, acteur fétiche des frères Larrieu. Pour Mélanie Thierry qui n’a jamais tourné avec les deux cinéastes, ce film où il a fallu pousser la chansonnette a tout d’une première fois. "J’ai l’impression qu’on m’offre un nouvel emploi, une autre image, un rôle que je n’avais jamais joué" confie la comédienne présente au festival d’Angoulême. A contrario, Bertrand Belin, chanteur et guitariste, a, lui, joué la comédie. Une nouvelle expérience appréciée. "De pouvoir être invité à voir la fabrication d’un film, cette dimension-là m’intéressait beaucoup" explique-t-il.
Un hommage à Jacques Demy
En réalisant une comédie musicale, les frères Larrieu ont voulu faire référence à Jacques Demy (Les parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort…) mais l’exercice ne fut pas toujours aisé. "Ce qui était compliqué, c’était de mettre des informations dans les chansons de manière attrayante"
reconnaissent-ils. Le résultat semble à la hauteur des attentes du
public. Décrit comme drôle, décalé, les avis étaient unanimes à la
sortie de la projection du film à Angoulême.
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