Kwei-Lan vient d'être mariée, sans le connaître, à un homme de sa race
mais qui revient d'Europe. Ce chinois n'est plus un chinois, il a oublié
la loi des ancêtres, il ne reconnait, ne respecte ni les coutumes, ni
les rites...
Le frère de Kwei-Lan vient de passer trois ans en Amérique, l'héritier
mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, annonce son mariage
avec une étrangère ; il revient avec elle...
A travers les réactions de cette famille de haute condition où
l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père
et de la mère n'avaient encore subi aucune atteinte, la grande
romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent
dramatique entre la jeune et la vieille Chine.
Édition 1987.
A la veille de la révolution communiste, une noble demeure chinoise, où
l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père
et de la mère n'ont subi aucune atteinte...
Mais le fils revient d'Amérique avec une épouse étrangère...La fille,
mariée à un jeune médecin, essaie à grand-peine de s'émanciper de son
milieu familial...
C'est la violence des vents d'Est et d'Ouest, soufflant en cyclone sur la Chine, créant ces dramatiques conflits...
Pearl Buck, un film documentaire de Michel Meignant.
En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand
cycle romanesque : "Vent d'Est, Vent d'Ouest" (East Wind, West Wind).
En 1931, "La Terre chinoise" (The Good Earth), inspiré par son séjour à
Suzhou, connaît un immense succès.
Elle est la première Américaine à obtenir le prix Pulitzer, prix obtenu
en 1932 pour "La Terre chinoise". Cet ouvrage, adapté avec succès au
cinéma sous le titre "Visages d'Orient" en 1937, est prolongé par "Les
Fils de Wang Lung" (Sons, 1932) et "La Famille dispersée" (A House
Divided, 1935).
Pearl Buck reçoit le prix Nobel de littérature en 1938 pour "ses
descriptions riches et épiques de la vie des paysans en Chine et pour
ses chefs-d'œuvre biographiques".
La maladie de sa fille lui inspire notamment "L'enfant qui n'a pas pu
grandir" (The Child Who Never Grew, 1950).
La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des
romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils
de poèmes, des récits biographiques et même un livre de cuisine.
Certains de ses romans ont été écrits sous le pseudonyme de John Sedges.
La plupart évoquent le pays de son enfance et s'inspirent de l'art
populaire chinois.
Quelle aide serait pour un paysan pauvre une jolie femme tout occupée de
sa beauté et de ses toilettes au lieu de travailler avec lui dans les
rizières ? dit sagement le père de Wang Lung quand celui-ci atteint
l'âge de se marier. Il lui choisit donc comme épouse une esclave "ni
jeune ni belle"appartenant à la noble Maison de Hwang.
O-len est laide, taciturne, mais robuste et courageuse. Une fois finis
les travaux du ménage, elle seconde son mari aux champs, et c'est à
peine si elle interrompt une journée son labeur quand elle doit mettre
au monde un enfant.
Ainsi croît la prospérité de Wang Lung qui devient le propriétaire de la
maison où O-Len vécut en esclave. Mais O-Len n'y entrera pas avec ce
fils de la terre chinoise dont P. Buck raconte l'ascension sociale et
les tribulations dans ce roman célèbre, premier d'une trilogie qui
retrace de façon magistrale la vie et les mœurs de la Chine au XIXe
siècle.
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