Le destin n’est pas une fatalité. Karim et Dylan, 24 ans, bons à rien professionnels élevés entre les murs d’une cité radieuse et bigarrée, vont en avoir bientôt la démonstration : condamnés à deux mois de Travail d’Intérêt Général dans un centre pour malvoyants, ils découvrent que les handicapés ne sont pas ceux que l’on croit. Là où certains passent leur Bac en braille, d’autres, eux, n’ont même pas leur C.A.P en clair. Il n’est pas trop tard pour se remettre en question. Pour les beaux yeux d’une femme qui prend la vie à bras-le-corps, ils recrutent une équipe de footballeurs aveugles et les entraînent pour un match de Cécifoot qui va sortir le centre du désastre financier. Mais pour gagner sur le terrain il va d’abord falloir gagner contre eux-mêmes et leur passé qui les rattrape. Apprendre des autres et leur transmettre, franchir la passerelle entre deux mondes qui se croyaient différents et prouver par l’exemple que la seule chose qui sépare vraiment les gens ce sont les préjugés.
Bon petit premier film proche de ceux réalisés par les frères Dardenne avec le côté dramatique un peu moins présent. Il y a des passages drôles et touchants. Ce film a été présenté au Festival International du Film de Comédie de Liège en 2018.
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