Edouard Baer et Emmanuelle Devos, couple chic et choc dans "La Porte à côté"
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C'est un couple séduisant et inattendu qui nous nous donne rendez-vous
au théâtre Edouard VII. Edouard Baer et Emmanuelle Devos réunis par
Bernard Murat dans une pièce de Fabrice Roger-Lacan. Mais attention, ces
deux là ne sont pas de tout repos, ils vont se livrer une véritable
bataille... sur le palier !
Ils entrent en scène d’un pas décidé et se présentent mutuellement au
public avec infiniment de charme et de malice. Elle (Emmanuelle Devos)
est psychiatre, lui (Edouard Baer), chef de produit chez Yoplait. Bien
entendu, tout oppose ces voisins de palier, mais quelque chose nous dit
qu’Edouard Baer ne va pas rester insensible à cette « emmerdeuse de
compétition » comme il l’appelle.
Dialogues piquants
C’est un plaisir de retrouver Edouard Baer tel qu’on l’aime... dandy charmeur et ironique, s’appropriant avec une délicieuse désinvolture les dialogues piquants de Fabrice Roger-Lacan. Face à lui Emmanuelle Devos a du répondant en psy odieuse, mais on peut lui reprocher de rester trop souvent dans l'hystérie de son personnage sans chercher à nuancer.
Dans un astucieux décor de Nicolas Sire fait de blocs qui figurent le pallier ou l’intérieur d’un appartement, une mise en scène efficace de Bernard Murat, les deux zèbres quand ils ne cherchent pas l’âme sœur sur Internet, ne ratent pas une occasion de s’écharper, notamment sur la musique d’Anton Bruckner, très écoutée par lui, condamnée par elle sous prétexte qu’Hitler l’appréciait… L’auteur s’amuse à prêter à ses personnages des passions inattendues, c’est ainsi qu’il adore Marguerite Duras, lui le fils de pub.
"Je te préviens ça va être l'enfer !"
Roger-Lacan joue la distanciation en multipliant (un peu trop) les didascalies, de sorte que la pièce finit par tourner un peu en rond, au rythme des engueulades des deux comparses.
Au final on ne comprend pas vraiment ce qui a pu rapprocher ces deux là. Sans doute la peur de la solitude, l’envie désespérée d’une vie à deux, quoi qu’il en coûte. « Je te préviens, ça va être l’enfer » lâche la psy séduite. On la croit sur parole !
Dialogues piquants
C’est un plaisir de retrouver Edouard Baer tel qu’on l’aime... dandy charmeur et ironique, s’appropriant avec une délicieuse désinvolture les dialogues piquants de Fabrice Roger-Lacan. Face à lui Emmanuelle Devos a du répondant en psy odieuse, mais on peut lui reprocher de rester trop souvent dans l'hystérie de son personnage sans chercher à nuancer.
Dans un astucieux décor de Nicolas Sire fait de blocs qui figurent le pallier ou l’intérieur d’un appartement, une mise en scène efficace de Bernard Murat, les deux zèbres quand ils ne cherchent pas l’âme sœur sur Internet, ne ratent pas une occasion de s’écharper, notamment sur la musique d’Anton Bruckner, très écoutée par lui, condamnée par elle sous prétexte qu’Hitler l’appréciait… L’auteur s’amuse à prêter à ses personnages des passions inattendues, c’est ainsi qu’il adore Marguerite Duras, lui le fils de pub.
"Je te préviens ça va être l'enfer !"
Roger-Lacan joue la distanciation en multipliant (un peu trop) les didascalies, de sorte que la pièce finit par tourner un peu en rond, au rythme des engueulades des deux comparses.
Au final on ne comprend pas vraiment ce qui a pu rapprocher ces deux là. Sans doute la peur de la solitude, l’envie désespérée d’une vie à deux, quoi qu’il en coûte. « Je te préviens, ça va être l’enfer » lâche la psy séduite. On la croit sur parole !
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