La mère de Saint Louis, qui fut aussi la petite-fille d'Aliénor
d'Aquitaine, demeure un personnage saisissant de l'histoire de France.
Catholiques et laïques n'ont cessé de saluer en elle l'éducatrice de
l'un de nos meilleurs souverains et celle qui, veuve très jeune du roi
Louis VIII, fit grandir son pays sous une poigne de fer en matant les
féodaux. Des siècles plus tard, Marie de Médicis ne la prit-elle pas
pour modèle afin d'éduquer le jeune Louis XIII ? En puisant dans les
meilleures sources médiévales pour corriger l'image déformée qu'en a
tracée le XIXe siècle, Philippe Delorme révise de fond en comble le
portrait convenu d'une femme idéalisée pour servir les desseins
patriotiques de la Troisième République. Il replace cette magnifique
reine et régente, intelligente et cultivée, dans le cadre rayonnant du
XIIIe siècle, celui des cathédrales, des premières universités et de la
croisade contre les cathares.
Blanche de Castille (née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille ; morte le 27 novembre 1252 à Melun) est reine de France par son mariage avec Louis VIII.
Fille du roi Alphonse VIII de Castille et d'Aliénor d'Angleterre (elle-même fille d'Aliénor d'Aquitaine et du roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt), elle épouse le 23 mai 1200 le prince Louis de France, fils et héritier du roi Philippe Auguste. Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une éducation très pieuse, et exerce la régence entre la mort de son mari, Louis VIII, et la majorité de son fils.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire