Trois femmes : Isabelle de Hainaut, Ingeborg de Danemark, Agnès de Méranie, pour un roi : Philippe Auguste, qui en fit des reines...
Trois femmes : Isabelle de Hainaut, Ingeborg de Danemark, Agnès de Méranie, pour un roi : Philippe Auguste, qui en fit des reines... Isabelle n'a que treize ans quand elle se marie. Elle est plus fraîche que jolie, et d'une naïveté qui frôle parfois la sottise. Douce, sans beaucoup de caractère, mais pleine de bonne volonté, Isabelle a la fragilité de l'innocence. Tout à l'opposé de la petite Flamande un peu terne et effacée
Ingeborg de Danemark est une femme imposante, par la taille et par le caractère.
Elle a la vocation de l'amour. Et vingt ans de réclusion ne viendront pas à bout de sa résistance. Elle est le plus parfait exemple qui soit de l'amour aveugle. Elle a choisi d'aimer et elle aime sans que rien, sinon les brimades et les frustrations, vienne alimenter sa passion. C'est une femme froide et orguilleuse qui saura pourtant, le jour où son époux revient enfin à de meilleurs sentiments, être la compagne de l'âge mûr.
Agnès de Méranie, la
troisième épouse, celle dont les noces ne seront jamais reconnues par
Rome, est la seule femme que le roi ait jamais vraiment aimée.
Fougueuse, courageuse, hardie, pétillante de vie, elle est exactement
l'épouse qu'il fallait à cet homme d'action. Agnès est l'amoureuse type.
Celle qui aime jusqu'à choisir de se laisser mourir, plutôt que de
continuer à vivre loin de son amour.
Émouvante et passionnée, elle
laissera un veuf inconsolable. Philippe s'éteindra dans les bras
d'Ingeborg, retrouvée après une séparation de vingt ans, mais c'est vers
Agnès qu'iront ses dernières pensées. Trois femmes qui, grâce à leur
fortune, leur appui, leur persévérance, leur tendresse, leur dévouement
sans bornes, ont contribué à faire d'un petit roi un grand roi de
France.
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