«Je suis celui que vous nommez Gilgamesh. Je suis le pèlerin de toutes les routes du Pays et d'au-delà le Pays. Je suis celui à qui toutes choses ont été révélées, vérités dissimulées, mystères de la vie et de la mort, et de la mort surtout. J'ai connu Inanna dans le lit du Mariage sacré ; j'ai terrassé des démons et je me suis entretenu avec les dieux ; je suis dieu moi-même aux deux tiers, un tiers homme seulement.»
Inspirés de l'Épopée de Gilgamesh, le plus ancien texte épique de l'histoire de l'humanité, voici les Mémoires du roi mythique sumérien d'il y a quelque cinq mille années, de son enfance dans la cité d'Ourouk jusqu'à sa quête de l'immortalité.
L'épopée de Gilgamesh est la plus ancienne épopée de l'humanité. C'est une immense œuvre poétique qui s'inspire de plusieurs récits sumériens composés vers la fin du IIIe millénaire avant J.-C. et qui nous est connue par un certain nombre de tablettes d'argile, écrites en cunéiformes et rédigées à partir du IIe millénaire. Dès ses origines, elle offre déjà une certaine unité et semble provenir d'un auteur originaire de Babylonie. L'épopée de Gilgamesh a connu une très large diffusion dans tout le Moyen-Orient jusqu’aux abords de notre ère.
Quatrième de couverture: Du XXVe au VIIe siècle avant notre ère, un texte circulait dans tout le Proche-Orient, qui racontait la quête d'un roi, bâtisseur des remparts d'Ourouk vers 2800 avant J.-C.: Gilgamesh, fils de déesse, et plus divin qu'humain. Du sumérien, ce texte fut traduit en babylonien, en assyrien, en hittite, en hourite. Mais les invasions grecques firent tomber Gilgamesh dans l'oubli. Il fallut attendre le XIXe siècle pour que ce récit revienne enfin à la mémoire. Texte éternel car il relate la quête d'un homme déchiré par son désir de transcender son état, et l'amitié de ce héros, taillé dans le granit le plus dur, avec Enkidou, son frère, modelé dans l'argile la plus tendre. En se basant sur les diverses sources antiques, Abed Azrié, auteur, compositeur et chanteur, qui a mis en musique l'Epopée de Gilgamesh et l'a interprétée, en donne ici une version française d'une grande beauté.
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