Louise Labé 1524-1566 est une poétesse française.
Fille et femme de riches cordiers, son surnom de «belle cordière» est fort explicable. Louise Labé, femme de lettres surtout poétesse, ravissante joueuse de luth qui s'initia au latin, à l'italien et à la musique, était aussi une amazone pour qui l'escrime ou l'équitation n'avaient aucun secret. Par surcroît, l'une des premières féministes de l'histoire, Louise Labé ne laisse personne indifférent.
La belle cordière tenait «bureau d'esprit» dans sa maison à Lyon. Le domicile de Louise Labé était le rendez-vous de la société la plus distinguée et la plus lettrée. Les artistes, des avocats, des érudits, de riches Italiens figuraient aussi dans ce cénacle.
Louise LABÉ – Une vie, une Œuvre : 1524-1566 (France Culture, 1996)
Le salon de la poétesse accueillait : Maurice Scève, Charles Fontaine,
Claude de Taillemont, Antoine du Moulin, Guillaume Aubert, Jean-Antoine
de Baïf, Pontus de Tyard, Jacques Pelletier, du Mans, un soupirant déçu;
Olivier de Magny, un amour malheureux et volage qui lui inspira ses
plus beau vers; Claude Rubys qui rebuté par elle, lui fit une fort
mauvaise réputation; Pierre Woériot, Luigi Francesco Alamani, Antoine
Fumée, et enfin son ami l'avocat florentin Fortini.
L'œuvre de Louise Labé, très mince en volume (662 vers), se compose d'un
"Débat de Folie et d'Amour" (dans lequel Jean de La Fontaine a trouvé
le sujet de l'une de ses fables, "L'Amour et la Folie"), de trois
"Élégies" et de vingt-quatre sonnets, lesquels expriment les tourments
féminins de la passion.
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