Une histoire de vie touchante
Half Brothers de Luke Greenfield est un récit de deux histoires. L’une a donne son titre au film : deux demi-frères qui ne pourraient pas être plus différents se rencontrent pour la première fois alors que leur père est mourant. Comme il s’agit d’une comédie, le désastre s’ensuit. Leur père meurt soudainement et, parce que leur celui-ci aimait les puzzles, il les envoie faire un voyage dans le Midwest. Celui-ci a pour but de répondre à leurs questions sur son passé, notamment pourquoi il a laissé son fils aîné Renato (Luis Gerardo Méndez) au Mexique. L’autre est l’histoire dramatique et imprévisible de la vie de d’immigrant de leur père, qui l’a conduit à quitter une famille au Mexique pour en fonder une aux États-Unis. C’est une histoire compliquée, non seulement dans la façon dont elle se déroule, mais aussi dans ses dilemmes éthiques, émotionnels et financiers.
Les retrouvailles de Renato et Asher
Le film commence au milieu des années 90, avec un garçon et son père, Flavio (Juan Pablo Espinosa), qui se livrent joyeusement à des méfaits et aux vols d’avions. Mais lorsque l’économie ralentit, Flavio se dirige vers le nord et ne revient jamais, laissant un jeune garçon grandir dans la colèret. Maintenant adulte, Renato est solitaire et n’a pas d’amis – pourtant il a réussi à se trouver une fiancée qui avait déjà un petit garçon. Un jour, un appel de la nouvelle épouse de son père mourant fait remonter cette rage à la surface. Par ailleurs, lorsqu’il se rend aux États-Unis pour faire ses adieux à son père, il apprend à la place qu’il a un demi-frère ennuyeux, Asher (Connor Del Rio), et doit maintenant résoudre son problème. Celui-ci est la dernière énigme du père pour découvrir la vérité derrière l’histoire de sa vie.
L’immigration au cœur du film
L’histoire de Flavio sur le fait de venir en Amérique pour trouver du travail est une histoire infiniment plus fascinante que le voyage en voiture du garçon. Il découvre un système d’immigration cruel, du racisme contre les Mexicains et au début, très peu d’argent. Mais il trouve également son chemin vers l’opportunité et la gentillesse des autres.
Malheureusement, son histoire est racontée par étapes, alors que ses fils reconstituent son voyage. Renato a connu un chemin socio-économique peu élevé, ne pensant que dans une logique insensible et antipathique envers quiconque qu’il perçoit comme inférieur à lui. Asher est de toute évidence un substitut à tous les terribles stéréotypes sur les Américains. Il a le droit, grossier, paresseux, n’a pas d’éthique de travail en vue et parle pendant des heures sans rien dire du tout. En bref: c’est l’antithèse de Renato. Mais au lieu que le match de type Odd Couple fonctionne comme un carburant comique, il crache. Espinosa et Del Rio ont peu de choses sur lesquelles s’appuyer que le contour fragile de leurs personnages, et aucun des deux ne peut vraiment faire fonctionner leur rapport.
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