Dans Astérix, comme chacun le sait, un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Pour entrer dans les subtilités de la double contrainte il vous suffit de lire ou de relire les pages 31 et 32 d’Astérix en Corse : « Tu as parlé à ma soeur, affirme le corse au romain. Ah? … Je ne savais pas que… Je n’aime pas qu’on parle à ma soeur, dit-il en dégainant son canif. Mais… Elle ne m’intéresse pas votre soeur. Elle te plaît pas ma soeur ? » La menace se précise, le légionnaire ne comprend rien mais il le sent. Quelque chose se resserre autour de lui, quelque soit son choix, qu’il s’intéresse ou non à la soeur du corse : « Mais si, bien sûr, elle me plaît… AH, ELLE TE PLAÎT MA SOEUR!!! RETENEZ-MOI OU JE LE TUE, LUI ET SES IMBÉCILES! » Là-bas, à l’autre bout du couloir, c’est comme une deuxième porte qui viendrait de claquer, condamnant la dernière issue. La double contrainte se referme et le légionnaire détale, terrorisé et hagard.
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