mercredi 17 mars 2021

Livre - Dialogues des carmelites - Sous le soleil de Satan - Journal d'un curé de campagne - Les grands cimetières sous la lune - Bernanos

 


"Nous aimons à retrouver dans cette œuvre les thèmes familiers de Bernanos, comme nous y retrouvons sa noblesse, sa brûlure, sa voix puissante et douloureuse."
Marcel Arland
"Cette oeuvre prend, à l'heure où nous sommes, comme un regain de signification et d'actualité, car l'angoisse ou la peur est devenue ou est en train de devenir notre élément."
Gabriel Marcel
"Le génies de Bernanos est de nous rendre sensible, une fois de plus, dans les Dialogues, "la part de l'ombre"; de nous laisser deviner, mieux que ne saurait le faire une analyse toujours approximative, que cette part est, en réalité, lumineuse - mais pour d'autres regards que les nôtres."

 

Dialogue des Carmelites Gertrud le Fort FR/PL

 


La jeune Germaine Malorthy, dite Mouchette, se laisse séduire par ennui par le marquis de Cadignan. Lorsqu'elle tombe enceinte, celui-ci la repousse ; désespérée, elle le tue, ce qui passe pour un accident. Devenue la maîtresse de l'officier de santé Gallet, elle découvre sa lâcheté et son refus de la faire avorter.
C'est alors que son chemin croise celui de l'abbé Donissan. Celui-ci cherche sa voie vers la sainteté non sans tourments et rencontre, au cours d'une nuit de cauchemar, un étrange maquignon qui n'est autre que le Diable venu le tenter.
L'abbé Donissan rencontre Mouchette et lui arrache l'aveu de son crime.
Losqu'elle se suicide, il porte la mourante sur les marches de l'église, ce qui ne manque pas de scandaliser.
La vie quotidienne de Donissan est celle d'un ascète. On lui prête des pouvoirs miraculeux au "saint des Lumbres".
En fait, sa vocation particulière est de voir partout l'action de Satan et de mener contre lui une lutte sans merci ...
 

Une vie, une œuvre : Georges Bernanos (1888-1948), le dernier témoin de la pitié sacrée [1987]

 


L'existence discrète d'un jeune prêtre catholique dans la petite paroisse d'Ambricourt, dans le nord de la France. Marqué par ses douleurs à l'estomac et son désespoir devant le manque de foi de la population du village, le curé se sent faible, inférieur, mais croit que la grâce de Dieu passe par son sacerdoce.

 

Une vie, une œuvre : Georges Bernanos (1888-1948), la liberté imprenable [2008]

 

 


En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Elle fera plus de six cent mille morts.
Bernanos, d'abord séduit par le franquisme, est très vite révolté par la violence de la répression anti-républicaine. De cette révolte naîtront Les Grands Cimetières sous la lune.
Sous la plume de l'auteur du journal d'un curé de campagne, la tragédie du monde. D'un écrit de circonstance, son génie a fait oeuvre universelle.
  







Georges Bernanos 1888-1948 est un écrivain français.
Après des études de droit et de lettres, Georges Bernanos milite chez "Les Camelots du roi" ligue d'extrême-droite et collabore à divers journaux monarchistes, avant d'en diriger un à Rouen.
Décoré après la Première Guerre mondiale, il se marie et devient inspecteur des assurances à La Nationale. Durant ses tournées, il rédige "Sous le soleil de Satan" dont le succès est éclatant, et lui permet, au seuil de la quarantaine, de se consacrer entièrement à la littérature.
Il obtient le Prix Femina en 1929 pour "La Joie" puis connaît sa plus grande fécondité littéraire lors de son séjour à Majorque entre 1934 et 1937.
Bernanos s'installe aux Baléares en 1934, en partie pour des raisons financières. Il y écrit "Le Journal d'un curé de campagne". Publié en 1936, il est couronné par le Grand prix du roman de l'Académie française.
Surpris par la guerre d'Espagne, il revient en France puis s'embarque pour le Paraguay et le Brésil, où il achève en 1940 "Monsieur Ouine".
Lorsque la guerre éclate en Europe, il multiplie les articles dans la presse brésilienne et devient l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française.
Le général de Gaulle, qui l'a invité à revenir en France (« Votre place est parmi nous », lui a-t-il fait savoir dans un câble daté du 16 février 1945), veut lui donner une place au gouvernement. En dépit d'une profonde admiration pour le dirigeant, le romancier décline l'offre. De Gaulle confiera plus tard, à propos de Bernanos : « Celui-là, je ne suis jamais parvenu à l'attacher à mon char".
En juin 1945, il vient poursuivre ce combat dans la France libérée, et écrit pour la presse de la Libération. Il passe ses dernières années en Tunisie où il compose l'un de ses chefs-d'œuvre "Dialogues de Carmélites", qui depuis sont joués sur toutes les scènes du monde.

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