Les Fantômes d’Ismaël est un film français réalisé par Arnaud Desplechin, sorti en 2017. Il a été présenté en ouverture, hors compétition, au festival de Cannes 2017.
Ismaël Vuillard sur le point de tourner un film sur le portrait d’Ivan, un diplomate atypique inspiré de son frère, est perturbé par le retour de Carlotta, sa femme disparue vingt ans plus tôt et dont il n'a pas réussi à faire le deuil.
Sa nouvelle compagne, Sylvia, s'enfuit et Ismaël rejette Carlotta. Alors que sa raison semble vaciller, il quitte le tournage pour retrouver sa maison familiale à Roubaix, assailli par ses fantômes.
Mathieu Amalric : Ismaël Vuillard Marion Cotillard : Carlotta Bloom, l'épouse disparue d'Ismaël Charlotte Gainsbourg : Sylvia, l'astrophysicienne Louis Garrel : Ivan, le diplomate, rôle principal du film d'Ismaël Alba Rohrwacher : Arielle / Faunia, amie d'Ivan László Szabó : Henri Bloom, le père de Carlotta
Théodora, impératrice de Byzance (titre italien : Teodora imperatrice di Bisanzio) est un film franco-italien de Riccardo Freda sorti en 1954. Il s'agit du premier film italien tourné en Eastmancolor1.
Le film met en vedette Gianna Maria Canale dans le rôle d'une femme de pouvoir, Théodora, déchirée entre ses responsabilités politiques, , ses devoirs conjugaux envers son mari Justinien (joué par Georges Marchal) et son désir d'émancipation2. Malgré certaines libertés, le film reprend certaines vérités historiques, comme l'influence politique de Théodora sur son mari Justinien.
Le film reste célèbre pour sa course de chars qui entendait rivaliser avec celle du Ben-Hur de Fred Niblo sorti en 1925.
Il est toujours légitime, lorsqu'on vous propose des inédits d'un
photographe, de se demander pourquoi ils le sont restés. Et ce d'autant
plus que nous avons assisté, ces dernières années, à des relectures bien
contestables. Le fait que la sélection ait été effectuée par son
épouse, Barbara, et par Valérie Servant qui, au sein de la société
G.I.P., le représenta au Japon durant vingt ans, a été pour moi
immédiatement rassurant. Je savais qu'il n'y aurait aucun risque de ces
exploitations de fonds de tiroir qui sont de véritables trahisons. Et
lorsque j'ai vu les images, j'ai été d'autant plus convaincu que leur
ensemble confirmait ce que j'ai toujours pensé de Jeanloup et dont j'ai
souvent parlé avec lui. On retrouvera ici ses photogaphies,
reconnaissables entre toutes par la profondeur de leurs noirs, le sens
du contraste, l'utilisation harmonieuse et sans déformation du grand
angle et, signature permanente, une lumière apprivoisée avec une
justesse rare qui, de portrait en paysage, de mode en reportage et de
derrière en frou frou, redonne au monde une unité et une harmonie qu'il a
perdu dès que nous l'avons regardé.
Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby.
Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se
créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son
rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les
soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même
que la superficialité des conversations et des relations humaines,
semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut
être qu'éphémère.
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway,
observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur
chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées.
Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur,
s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle
la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le
temps d'un air de jazz.
Jay Gatsby, nouveau riche, demeuré -secrètement triste -et romantique,
reçoit dans sa luxueuse propriété une société fondée sur le dollar.
Mais Gatsby a seulement gagné son argent, il n'a pas hérité d'une
immense fortune, comme Tom Buchanan, et ce dernier, ainsi que tous ceux
qui sont nés riches, le méprisent.
Au début des années 1920, dans une débauche de luxe, d'alcool et
d'argent, un mystérieux personnage s'installe à Long Island dans un
domaine incroyable d'extravagance. Qui est ce charmant et légendaire
Gatsby, incarnation du pouvoir et de la réussite, dont les fêtes
attirent toute la société locale? Les rumeurs les plus folles circulent.
Un espion? Un gentleman anglais? Un héros de guerre? Un mythomane?
Une vérité plus profonde se cache derrière l'orgueil et la magnificence
de Gatsby, celle d'un ancien adolescent pauvre et d'un amant trahi qui
ressemble beaucoup à Fitzgerald lui-même. Le vingtième siècle ne fait que commencer mais la fête semble déjà finie...
Auteur de romans, de nouvelles et de scénarios pour Hollywood, le destin tragique de Francis Scott Fitzgerald aura finalement suivi un parcours similaire à celui des Etats-Unis, entre les années folles, le krach des années 30 et l'arrivée de la seconde guerre mondiale.
«"Bon sang!" s’exclama-t-il tout haut. Le processus se poursuivait. Il
n’y avait pas le moindre doute : il avait à présent l’apparence d’un
homme de trente ans. Loin d’être ravi, il était embarrassé : il
rajeunissait. Il avait espéré jusque-là que, une fois atteint l’âge
physique
correspondant au nombre de ses années, le phénomène absurde qui avait
marqué sa naissance cesserait d’opérer. Il frissonna. Son destin lui
paraissait terrible, incroyable.»
Deux Contes de l’âge du jazz – dont la célèbre «histoire de Benjamin
Button» – par la plume la plus flamboyante et fêlée de la Génération
perdue.
Accordez-moi cette valse est un roman autobiographique dans lequel Zelda
Fitzgerald a transposé sa vision toute personnelle de son mariage avec
Scott Fitzgerald. Elle y apparaît elle-même sous le nom, à peine voilé,
d'Alabama Beggs, incarnation de ces belles du Sud dont elle était une
parfaite représentante. Son mari y figure, lui, sous le nom de David
Knight. Écrit en "six furieuses semaines", le manuscrit fut accepté
d'emblée par Maxwell Perkins, le propre éditeur et ami de Scott
Fitzgerald chez Scriber's. S'il fut boudé par la critique à sa parution,
le livre a été réhabilité lors de sa réédition au début des années
1950. Ce portrait d'un homme doué qui s'autodétruit, enfin apprécié à sa
juste valeur, est désormais considéré comme une œuvre "puissante et
mémorable" (le Times Literary Supplement) dont les personnages et leurs
actions - tragiques - contrastent magnifiquement avec le cadre de cette
Côte d'Azur ensoleillée où ils évoluent. Au-delà de cette peinture d'une
époque et de ses personnages, Accordez-moi cette valse est aussi, et
peut-être avant tout, un grand roman d'amour.
Zelda Fitzgerald ou l'histoire d'une vie festive, folle et tragique, comme un roman, où se lisent la quête effrénée du bonheur, le désenchantement et la tragédie de l'existence.
Zelda, la jeune fille du Sud, la fille de bonne famille, naît en 1900 à Montgomery en Alabama. Zelda, fille de l'austère juge Sayre, jeune fille délurée, rebelle, admirée et enviée, la tournoyante des bals de Montgomery qui scandalise par ses flirts et ses provocations la société bien pensante. En 1918, Zelda Sayre rencontre Scott Fitzgerald alors en garnison à Montgomery, jeune homme d'origine modeste en quête de gloire littéraire, épris de jeunes filles riches.
Après des fiançailles mouvementées, Zelda épousera Scott en 1920 quand il connaîtra le succès avec son premier roman "L'envers du paradis". Gloire, argent, le jeune couple fait la une des journaux et ce sont les années folles, dont ils deviennent le couple mythique, années de plaisir, d'excès, de fêtes et d'alcool. Ils sont emblématiques de la génération perdue qui, au lendemain de la guerre de 14, fuit l’Amérique puritaine et la désillusion du rêve américain pour s'étourdir et échapper au réel dans les palaces et les fêtes déjantées de la Côte d'Azur. Zelda devient l'icône de la garçonne des années 20, éprise de liberté et d'indépendance. Scott et Zelda rêvent leur vie, se mettent en scène, se disputent l'intimité de leur couple comme matériau d'écriture, deviennent des personnages de romans sous la plume de Scott.
Quand intervient la fêlure? Le couple se déchire, se distend, se jalouse. Car Zelda, à la recherche de sa propre identité artistique veut "s'exprimer" par l'écriture, mais c'est là le domaine et le talent de Scott, par la danse à laquelle elle va s'adonner avec fureur, par la peinture aussi. Zelda se consume dans une quête pathétique."Ma mère avait tous les talent mais pas assez de discipline" dira sa fille unique Scottie. Le destin de Zelda suit la trajectoire de l'époque. En 1929 le Krach de Wall Street fracasse l'insouciance des années 20. 1930 voit le premier internement de Zelda. Zelda l'incontrôlable ne maîtrise plus désormais son esprit. Diagnostiquée schizophrène, elle sombre dans l'envers du paradis, subit des traitements inhumains, refait surface, se bat avec lucidité, écrit en quelques mois, alors qu'elle est internée, son roman "Accordez-moi cette valse", sombre à nouveau jusqu'à cette nuit de 1948 où elle meurt brûlée vive dans l'incendie de l'hôpital psychiatrique d'Asheville.
Une vie comme un roman qui, à travers ses délires et ses souffrances, dit la quête effrénée du bonheur, le désenchantement, la tragédie de l'existence et l'évanescence du monde.
Avec :
Gina Vitori,
Anthony Jensen, Matthew Pohlkamp, Kate Watson, Jolene Andersen, Arie
Thompson, Philip Nathanael, Elizabeth J. Cron, Joel Berti, Nick Kubeck,
Jonathan De Aquino, Morgan Sanders, Bryan Kosluchar
Après un accident de ski, la vie
de Sarah est sauvée grâce à un brillant chirurgien, le doctuer Vincent.
Mais quand celui-ci confond la gratitude de Sarah pour l'amour, il
devient obsédé par elle, déterminé et ne la laisse plus en paix...
C’est à une légende de la classe ouvrière
que les deux réalisateurs Fabien Béziat et Hugues Nancy se sont
attaqués à travers leur passionnant documentaire L’Epopée des gueules noires,
diffusé dans le cadre d’une soirée spéciale consacrée à l’histoire du
charbon en France. Si de nombreux documentaires ont été réalisés sur les
mineurs, celui-ci a la particularité de retracer, dans une fresque
ambitieuse s’étirant sur deux siècles, la saga héroïque de ces ouvriers
sans lesquels la France n’aurait pas pu devenir une grande puissance
industrielle.
A
travers plusieurs entretiens avec d’anciens mineurs et des archives
souvent exceptionnelles (dont les photos de Félix Thiollier qui,
en 1900, réalisa plus de 700 prises de vue des mines du Forez), le film
balaie l’histoire de ces gueules noires qui ont joué un rôle central
dans les conquêtes sociales. Des images qui font aujourd’hui partie de
la mémoire collective, largement popularisées par Emile Zola, dès 1885, à
travers son roman Germinal. Dans le film, les paroles de ces
mineurs racontent la sueur, la noirceur du charbon, la fierté et la
colère de ces hommes et de ces femmes qui, pendant des années, ont
répété les mêmes gestes sans voir leurs sacrifices récompensés.
Symboles
de l’exploitation, ils se sont sans cesse battus pour améliorer leurs
conditions de travail et de vie lors de grandes grèves réprimées dans le
sang. Il y eut celle déclenchée après la catastrophe de Courrières
(Pas-de-Calais) en 1906 – plus de 1 000 victimes –, qui imposa
l’instauration d’un jour de repos hebdomadaire, et celle de 1948 où,
après avoir envoyé l’armée, le gouvernement licencia 3 000 mineurs et en
fit condamner des centaines à la prison ferme. On était loin de « la
bataille du charbon », lancée en 1945, qui faisait des mineurs le fer de
lance de la reconquête industrielle française. Soutenus par le général
de Gaulle et Maurice Thorez, le secrétaire général du Parti communiste
français, les mineurs n’avaient pas rechigné à la tâche.
Au rythme des coups de grisou
Dans
son commentaire, l’acteur Jacques Bonnaffé souligne qu’avant la Grande
Guerre, les familles qui possédaient les mines autour des métropoles
françaises (Lille, Lyon, Marseille…) avaient embauché des centaines de
milliers d’hommes, de femmes et d’enfants pour extraire les millions de
tonnes de cet or noir dont la France avait besoin.
Exploitées
et mal payées, ces gueules noires ont affronté la peur de descendre au
fond, la chaleur étouffante, la poussière et la silicose, cette maladie
respiratoire qui les emportait dans d’atroces souffrances. Une vie
rythmée aussi par les coups de grisou qui ont fait des centaines de
victimes. Les réalisateurs rappellent que la dernière catastrophe a eu
lieu le 25 février 1985, au puits Simon à Forbach (Moselle) où, à 1 050
mètres de profondeur, la déflagration provoqua la mort de 22 mineurs et
fit une centaine de blessés.
Après
un long déclin commencé dans les années 1960, c’est en 2004 que la
France a abandonné l’extraction de la houille avec la fermeture de la
dernière mine de charbon exploitée, à la Houve, en Moselle. « Le
tournant de la rigueur » en 1983, décrété par le gouvernement de Pierre
Mauroy, alors premier ministre socialiste et maire de Lille, entraîna la
fin des mines, la casse des chevalements, ces « cathédrales de fer »,
et le démantèlement des infrastructures minières. Une nouvelle fois, les
gueules noires découvraient le chômage et la précarité.
Les
deux réalisateurs racontent aussi comment, pendant un siècle, les
différents gouvernements ont profité de l’immigration en faisant venir
des hommes sur le sol français dans des conditions indignes. Ce furent
d’abord les Polonais, que l’on déplaçait avec interdiction de faire
grève ou d’être malade sous peine d’être rapatriés immédiatement au
pays. Puis, ce fut au tour des Italiens de subir le même sort.
Dans
les années 1980, comme aux temps des colonies, les patrons des
Charbonnages de France envoyaient des émissaires au Maroc et en
Tunisie, où ils recrutaient des hommes comme on achète du bétail.
Photographiés et numérotés, les plus valeureux étaient envoyés dans les
derniers puits et parqués dans des baraquements sans confort avec
interdiction d’être malade ou syndiqué.A
la frontière du mythe et de la réalité, tout au long de leur film,
Fabien Béziat et Hugues Nancy nous replongent aussi dans la culture
minière, qui s’est toujours déclinée entre solidarité, tradition et
fierté. Ainsi, on écoute avec émotion les orchestres d’harmonie jouer
leur musique au pied des terrils, on regarde en souriant ces anciens
mineurs jouer aux quilles ou aux fléchettes dans les arrière-cours des
derniers estaminets, tirer à l’arc vertical ou apprendre aux colombes à
revenir dans leur cage.
Que ce soit dans le Nord, en Moselle ou dans le Tarn, personne ne renie sa vie de mineur. « Si c’était à refaire, je le referais. Tout de suite »,
dit Désiré Lefait, trente ans de mine à Oignies, dans le Pas-de-Calais.
De son côté, Aimable Patin, vingt-cinq années de fond à Arenberg, dans
le Nord, explique : « Si, lors de ma première journée de travail, on
avait pu projeter le film de ma carrière en insistant sur les points
forts, j’aurais dit d’accord. » Mais, s’inquiète Daniel Francke, vingt-quatre années de mine à Condé-sur-l’Escaut, dans le Nord : « Quand on ne sera plus là, qu’est ce qui va rester ? Que des vestiges. »
Ce livre présente en 55 photographies le parcours de Nan Goldin,
photographe américaine internationalement reconnue. De ses débuts aux
années 2000, la sélection des photographies montre autant ses clichés
célèbres que ses images les moins connues. Depuis son premier ouvrage,
Ballad of Sexual Dependancy, publié en 1986, la photographe a poursuivi
un chemin tortueux, riche d'aventures humaines indissociables de son
travail photographique. À l'opposé des photographes reporters, elle
photographie ses amis, ses amants et sa famille. Marginale, elle se
penche avec amour sur les communautés minoritaires liées au monde de la
nuit, de la drogue, avec une tendance à l'autodestruction. On retrouve
dans l'ouvrage des thèmes aussi divers que les paysages métaphysiques,
les groupes d'amis et les natures mortes mystiques. Collectionnées et
exposées dans les plus grands musées du monde, du Whitney Museum of
American Art à New York au Centre Georges-Pompidou à Paris, en passant
par le San Francisco Museum of Modern Art en Californie, les
photographies de Nan Goldin ont fait d'elle une figure incontournable et
durablement influente dans le monde de la photographie en couleurs et
de la représentation de l'intimité.
Shining (The Shining), ou Shining : L'Enfant lumière au Québec, film d'horreur psychologique américano-britannique sorti en 1980, est le onzième long métrage réalisé par Stanley Kubrick, avec Jack Nicholson, Shelley Duvall et Danny Lloyd dans les rôles principaux. À la demande expresse de Kubrick, Jack Nicholson est doublé par Jean-Louis Trintignant, qui n'avait pourtant jamais fait de doublage jusqu'alors (et n'en fera pas d'autre par la suite).
L'écrivain américain Stephen King (dont le roman Shining, l'enfant lumière sert de base) affirma à la fois adorer et détester l'adaptation réalisée avec la romancière Diane Johnson, leur scénario trahissant, selon lui, l'esprit du livre et les thèmes majeurs qu'il aborde, tels que la désintégration de la famille et l'alcoolisme.
Aujourd'hui considéré comme un classique du cinéma d'horreur, le film s’inscrit dans la lignée de Rosemary’s Baby ou de L'Exorciste. Il intègre trois concepts : la maison isolée et hantée, un personnage central prêt à exterminer toute sa famille et les perceptions extrasensorielles (événements présents, passés et futurs, télépathie), c'est-à-dire le shining. L'histoire racontée dans le film semble très fortement inspirée de la nouvelle de Guy de Maupassant intitulée L'Auberge.
Jack Nicholson (VF : Jean-Louis Trintignant) : Jack Torrance Shelley Duvall (VF : Evelyne Buyle) : Winifred « Wendy » Torrance Danny Lloyd (VF : Jackie Berger) : Danny Torrance
Philippina Bausch, alias Pina Bausch, née le 27 juillet 1940 à Solingen (Allemagne) et morte le 30 juin 20092 à Wuppertal, est une danseuse et chorégraphe allemande. Fondatrice de la compagnie Tanztheater Wuppertal, en résidence à Wuppertal en Allemagne, elle est considérée comme l'une des principales figures de la danse contemporaine et de la danse-théâtre.