Mise en perspective dans la préface de Marie Gispert, augmentée d'un vaste cahier iconographique retraçant l'évolution du travail de Kollwitz, ainsi que d'une centaine de documents photographiques totalement inédits en France, la présente édition constituera l'ouvrage de référence pour tous ceux qui souhaitent approcher l'oeuvre de cette grande figure artistique.
Käthe Kollwitz - La condition humaine
Käthe Kollwitz (1867-1945) est une artiste allemande dont l’œuvre figure
parmi les plus fortes et dérangeantes du XXe siècle.
Käthe Kollwitz fut la première femme reçue à l’Académie des Arts de
Prusse. Dénigrée, ostracisée et persécutée par les nazis, Käthe Kollwitz
ne quitta pourtant jamais l’Allemagne, où son immense talent est
aujourd’hui reconnu, et où deux musées lui sont consacrés, à Berlin et
Cologne. En 1995, pour célébrer le cinquantième anniversaire de sa mort,
les œuvres de Käthe Kollwitz furent présentées dans 48 lieux
d’exposition à travers l’Allemagne. Malheureusement, son œuvre reste
méconnue en France.
Née Käthe Schmidt, Käthe Kollwitz 1867-1945 est une sculptrice, graveuse, dessinatrice, lithographe, affichiste, illustratrice, et désigneuse allemande
Elle étudie le portrait à la Künstlerinnenschule (école d'art pour filles) de Berlin
En 1898, Käthe Kollwitz accède à la reconnaissance lors de la Grande Exposition d’art de Berlin avec son cycle »Une Révolte des tisserands«. Membre du jury, Max Liebermann (1847-1935) propose à l’empereur Guillaume II de décerner une médaille à Käthe Kollwitz. L’empereur refuse avec indignation.
Elle a enseigné à l'école artistique pour femmes de Berlin
Première femme à devenir membre de l'académie des Arts de Berlin, elle fut contrainte par les Nazis à démissionner de tous ses postes d'enseignante , il lui fut également interdit d'exposer ses oeuvres. La majorité de ses ventes a alors lieu aux Etats-Unis
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