dimanche 4 avril 2021

Livre - Oeuvres complètes - Les chants de Maldoror, Poésies I et II - Comte de Lautréamont

 


Les amples strophes des six Chants de Maldoror, sorte d'épopée de la peur, des ténèbres et du mal, sont sans doute une oeuvre inclassable. Mais redécouvert par les surréalistes au début du siècle, largement commenté dans les années 60-70, le livre est devenu un classique, en même temps que les Poésies, ensemble de maximes et de réflexions sur la littérature qui ont été réinterprétées comme un texte essentiel de poétique et de critique. Cette édition, due à Jean-luc Steinmetz, propose tous les textes de Lautréamont, et en particulier la version originale du premier Chant et les sept lettres connues de l'écrivain.

 

Une Vie, une œuvre : Isidore Ducasse, comte de Lautréamont (1846-1870)

 


Isidore Lucien Ducasse 1846-1870, plus connu par son pseudonyme de comte de Lautréamont (qu’il emprunta très probablement au "Latréaumont" d’Eugène Sue), est un poète.
Fils de François Ducasse, un commis-chancelier au Consulat général de France à Montevideo, et de Jacquette Célestine Davezac, qui décédera le 9 décembre 1847 dans des circonstances mystérieuses (elle se serait suicidée), Isidore Ducasse passe son enfance en Uruguay.
En octobre 1859, il entre comme interne au lycée impérial de Tarbes. On perd sa trace entre août 1862 et octobre 1863, période durant laquelle il suit les cours de l’établissement qui deviendra le lycée Louis-Barthou à Pau. À cette époque, son tuteur est un avoué tarbais, Jean Dazet. En août 1865, il obtient son baccalauréat ès lettres avec la mention « passable ».
Après un voyage en Uruguay en 1867, il revient à Paris et s’installe à l’hôtel L’Union des Nations, rue Notre-Dame-des-Victoires. Il entame des études supérieures dont la nature reste inconnue (concours d’entrée à l’École polytechnique, a-t-on souvent écrit).
En 1868, il publie à compte d’auteur et anonymement le premier des "Chants de Maldoror" (l’œuvre complète sera imprimée en Belgique un an plus tard et signée Comte de Lautréamont). En 1870, il habite rue Vivienne et publie, sous son vrai nom, deux fascicules intitulés "Poésies I" et "Poésies II" dont une publicité paraîtra dans la Revue populaire de Paris.
A 24 ans, alors que le Second Empire s’effondre, il meurt à son domicile au 7 rue Faubourg-Montmartre. Sur son acte de décès, est écrit : "Sans autres renseignements". Selon certaines sources, il serait mort phtisique.

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Vocabulaire - Syndrome de l'imposteur

 Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur, appelé aussi syndrome de l'autodidacte, phénomène de l'imposteur, expérienc...