Réunie pour la première fois, la correspondance entre Gustave Flaubert et sa soeur Caroline s´échelonne de 1839 à 1846.
Lettres à sa famille : “La banalité de la vie est à faire vomir de tristesse”
C’est au coeur de ses lettres qu’apparaît la tendresse de Flaubert, aux formidables contradictions : colosse sentimental, éperdu de solitude, déchiré par sa capacité à aimer qu’il déploie dans la sphère familiale, car il demande à retrouver le giron de ses femmes, ce lieu où il existe pleinement.
Gustave en sa demeure, Flaubert et sa mère, sa soeur et sa nièce,
qu'est-ce que ça change à l'écrivain que nous croyons connaître de
savoir qu'il les aime autant ? Et de découvrir comment il leur écrit, et
le rôle qu'il s'attribue ?
Si Flaubert peut changer la vie, que faire de la vie ordinaire qu'il
conjure, conchie et décrit dans toutes les lettres à sa mère, sa soeur,
sa nièce ?
L'invitée du jour :
Marie-Hélène Lafon, écrivaine
Lettres lues par Bernard Gabay :
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