Dans ce livre, l'auteur nous conte le comment et les pourquoi d'une des
plus cuisantes défaites de l'armée romaine du début de l'Empire.
Nous sommes en l'an 9 de notre ère. Auguste, successeur de César, veut
consolider l'hégémonie romaine. Il dispose pour cela d'une armée de
métier forte d'environ 25 légions.En Germanie, ce rôle de "pacification" incombe au légat consulaire Varus.
Mais le manque de tact de ce personnage autoritaire débouche sur un
fiasco. Et trois légions romaines se jettent dans le piège sanglant
tendu par les guerriers d'Arminius...
Il y a deux mille ans, Arminius et ses troupes donnaient un coup d'arrêt à l'expansion romaine en Germanie. Une victoire qui fit naître le premier «héros national» allemand. Elevé à Rome, Arminius ne découvre son appartenance aux Chérusques, une tribu germanique du Nord, que lorsqu'il est envoyé auprès de Varus. Gouverneur de Germanie, celui-ci s'est fait détester de la population par son mépris du droit et des lois. Mettant à profit sa connaissance des forces et des faiblesses militaires des Romains, Arminius fédère rapidement les différentes tribus de son peuple. La bataille qui oppose ces troupes aux légions romaines est féroce
Debacle en germanie 1/2 Les legions perdues de Rome
Debacle en germanie 2.2 Les legions perdues de Rome
Un trésor monétaire de plus d’une centaine de pièces vient d’être mis au jour sur le site de la plus sévère défaite de Rome, en Germanie. Une catastrophe qui arrêta net la politique d’expansion impériale au-delà du Rhin.
C’est le théâtre d’un des plus grands désastres militaires romain. Là, dans les collines de l’actuelle Kalkriese en Westphalie (Allemagne), trois légions romaines et leurs troupes auxiliaires (25.000 hommes) furent totalement massacrées par des tribus germaniques en l’an 9 après J.-C. Et c’est précisément dans ce sol de Teutoburg, qui recèle encore de nombreux vestiges, que des archéologues allemands de l’université Louis-Maximilien de Munich (LMU) viennent de retrouver un spectaculaire trésor monétaire.
Cette bataille vit s’affronter les légions de Publius Quinctilius Varus aux hommes d’une puissante coalition de peuples germaniques (Chérusques, Bructères..) conduits par Arminius. Son emplacement a été longtemps discuté. En effet, depuis le XIXe siècle, Teutoburg est outre-Rhin ce qu’Alésia est à la France : un mythe national longtemps manipulé à des fins politiques, assorti de fortes tensions entre localités, plusieurs d’entre elles s’étant disputé l’honneur d’avoir été le lieu de l’antique affrontement. Des discussions finalement closes en Allemagne depuis la fin des années 1980 avec la localisation définitive du site à Kalkriese au nord d’Osnabrück. Plus de 5500 vestiges d’objets romains et d’éléments d’équipements militaires y ont déjà été récoltés : des épées, des poignards, des pointes de javelots, des flèches, des fragments d’armure, des casques, - dont un extraordinaire masque facial en bronze que l’on peut admirer dans le musée de la ville. Sans oublier tout ce que pouvait transporter une armée en campagne : chaudrons, haches, clous, marteaux, amphores, etc.
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