mercredi 2 juin 2021

Livre - Journal d'un voyageur pendant la guerre - George Sand

 


Du 15 septembre 1870 au 10 février 1871, consciente de vivre un moment crucial, George Sand tient une " Chronique des émotions " qui fait le grand intérêt de ce journal : " J'ai tâché de saisir l'esprit de la France dans ses convulsions d'agonie.
" Alors que la guerre franco-allemande se trouve dans une phase critique et que Paris est investi, elle raconte les difficultés de l'information, la propagation des rumeurs et des peurs, les répercussions des mouvements de troupe dans les campagnes. Ce journal est un tableau documenté, concret et vivant des malheurs de la guerre, vus de l'intérieur. " Je n'ai pas voulu faire une page d'histoire, je ne l'aurais pas pu ; mais toute émotion soulevée par l'émotion générale appartient quand même à l'histoire d'une époque.
" Le ton est donné : ce document historique, sociologique et littéraire raconte la vision d'une femme engagée, aux prises avec une brûlante actualité. Ce reportage du quotidien de George Sand est un voyage entre l'intime et le collectif, entre sa vision de mère, de femme, mais aussi de citoyenne. " On veut nous faire haïr ces Allemands que nous aimions, hélas ! Quelle épreuve pour la civilisation européenne ! "


Chopin et George Sand - Juliette Gréco, Jean Martin 


La première phrase de Sand dite par Juliette Gréco est empruntée à la deuxième Lettre d’un Voyageur, publiée le 15 juillet 1834, un des chefs-d’œuvre des œuvres autobiographiques. La seconde phrase est tirée d’une lettre à Pauline Viardot, du 5 mars 1849 (Correspondance, Tome IX). A cette date, Chopin n’est plus là ; George est forcée de se faire de la musique elle-même, « ce qui n’est pas gai du tout, quand on ne peut rendre avec rien, ni avec un gosier, ni avec les doigts, ce que l’on voit écrit, ce que l’on sent et ce que l’on comprend. » Un peu plus de six mois après cette lettre elle apprendra la mort de Chopin, cette fin qu’elle avait si souvent redoutée et combattue, elle sera « navrée », sans forces, et, réaction rarissime chez cette nature forte, longtemps incapable de tout travail. Mais, en ce mois de mars 1849, ses pensées qui la ramènent à ses quinze ans, avec le regret de n’avoir pas mieux profité des leçons de sa grand-mère, doivent la ramener aussi aux débuts du séjour à Valldemosa où Chopin a terminé la Polonaise op. 40 n°2 en ut mineur que Jean Martin joue en premier.
 


00:00 "La musique est le champ..."  
00:54 Polonaise N°2, Op.40  
06:18 "C'est à Valldemosa..."  
07:15 Prélude en ut# mineur, Op.45  
11:06 "Ce Chopin est un ange..."  
11:55 Nocturne N°1, Op.62  
18:34 Mazurka N°2, Op.59  

20:53 Mazurka N°1, Op.50  
23:05 Mazurka N°2 en do# mineur, Op.50  
25:57 "Quand Franz joue..."  
27:56 Mazurka N°3 en ré bémol majeur  
30:08 Chant des Hussites  
35:49 Mazurka N°1 en do majeur, Op.68  
37:27 "Le génie de Chopin..."  
38:11 Nocturne N°2, Op.62  
4:12 "Ce soir là, pendant que Franz..."  
46:23 Mazurka en la mineur, Op. Posthume

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