Le parcours de Marc Aurèle (121-180) est retracé, de son adoption par Antonin le Pieux à son initiation à la philosophie et au stoïcisme, en passant par son mariage avec Faustine la Jeune, ses difficultés extérieures en tant qu'empereur romain ou les rumeurs selon lesquelles il aurait été empoisonné sur ordre de son fils et successeur Commode.
« Il faut construire ta vie action par action, et
si chacune, autant qu’il est possible, s’achève, t’en contenter »,
disait l’empereur Marc Aurèle. De quelles actions composa-t-il sa vie
pour figurer, encore de nos jours, à la fois comme un idéal de dirigeant
politique et un sage dont les mots ne cessent de nous inspirer ? C’est
ce à quoi le présent ouvrage s’efforce de répondre.
Né en 121 dans
une des grandes familles de l’Empire romain, le jeune Marc fut appelé à
un destin plus grand encore par la volonté de l’empereur Hadrien, alors
qu’il se passionnait pour la philosophie. Désigné comme héritier de
l’empire, formé auprès des meilleurs maîtres, il fut le témoin, tout au
long du règne d’Antonin le Pieux, de l’apogée de Rome. Son propre règne,
entamé en 161, fut difficile, marqué tant par les guerres, qui l’ont
entraîné de longues années aux frontières de son empire, que par les
épidémies. Associant d’abord son frère adoptif Lucius Vérus au pouvoir,
il régna seul après 169, menant une lutte inexpiable contre les peuples
germaniques, s’investissant dans son métier de souverain – sans jamais
abandonner son grand œuvre, ses Écrits pour lui-même. Après sa mort
suspecte en 180, il devint un modèle d’empereur et de philosophe.
En
mobilisant les ressources d’une documentation particulièrement riche et
les dernières avancées de la recherche, Benoît Rossignol raconte avec
maestria la vie de Marc Aurèle dans une époque de grande transformation
de l’Empire romain et dégage la figure méconnue de l’homme derrière la
légende du souverain.
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