Agrippine la Jeune appartient à la lignée des femmes dangereuses, des empoisonneuses, des séductrices, entre Médée et Lady Macbeth. Son plus grand crime ? Avoir porté un monstre à la tête de Rome ! Car Agrippine la Jeune est la mère de Néron, le tyran qu'on accusa de tous les vices, le premier persécuteur des chrétiens. Pour déposer la couronne de lauriers sur la tête de son fils et gouverner Rome à ses côtés, Agrippine souilla ses mains du sang d'innocents, s'offrit à des hommes de toutes conditions pour mieux les manipuler. Hélas, Néron, une fois son pouvoir bien établi, assassina sa démiurge de mère. Mais l'historiographie est trompeuse. Derrière la criminelle sensuelle, derrière la mère indigne, se cache une femme résiliente et intelligente, une femme politique redoutable, déterminée et machiavélique. Le destin d'Agrippine est incroyable. D'illustre naissance, descendante à la fois d'Auguste, de Marc Antoine et de Jules César, elle révolutionna la fonction d'impératrice et prit part au gouvernement de Rome envers et contre tous en dépit de sa condition de femme. Et si c'était là sa plus grande transgression ?
Qu'il me tue, pourvu qu'il règne!
Elle a été la femme la plus puissante depuis la fondation de Rome
jusqu’au début du IIIe siècle. Considérée comme une criminelle
sensuelle, une femme froide, une mère indigne mais surtout comme une
politique redoutable, calculatrice et manipulatrice, à côté de laquelle
le prince de Machiavel fait figure de débutant…. Bref un personnage à la
réputation des plus sombres… Et pourtant, l’historiographie
contemporaine commence non pas à la réhabiliter mais à lui donner une
image plus conforme à sa réalité. Cette femme avait un nom, il s’agit
d’Agrippine la jeune, la fille de l’imperator Germanicus et la mère de
Néron. Storiavoce vous propose de sortir des légendes qui, au fil des
siècles se sont construites autour d’elle avec Virginie Girod,
interrogée par Christophe Dickès.
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